Georges Brassens
Accords et partitions
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Les Copains D'AbordD A7 E7 C7 F G7
Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en père peinard
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La mauvaise réputationAm E F E7
Au village, sans prétention, J'ai mauvaise réputation. Qu'je m'démène ou qu'je reste coi, Je passe pour un je-ne-sais-quoi !
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Les passantesAm F E7 A7 D7 G
Je veux dédier ce poème, À toutes les femmes qu'on aime, Pendant quelques instants secrets, À celles qu'on connaît à peine, Qu'un destin différent entraîne,
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Le gorilleD A7Pas de barré
Tout à coup, la prison bien close, Où vivait le bel animal, S'ouvre on n'sait pourquoi (je suppose Qu'on avait du la fermer mal) ; Le singe, en sortant de sa cage
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Je me suis fait tout petitBm F#7 Em Em6 G7 C#7
Je n'avais jamais ôte mon chapeau Devant personne Maintenant je rampe et je fais le beau Quand elle me sonne J'étais chien méchant, elle me fait manger
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Chanson pour l'auvergnatBm F#7 G A7 D D7
Elle est à toi cette chanson, Toi l'auvergnat qui, sans façon, Ma donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid
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Supplique pour être enterré à la plage de SèteBm G F# Em A A7
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné, D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez, Me poursuit d'un zèle imbécile. Alors cerné de près par les enterrements, J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
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Mourir pour des idéesAm C D E G7 F
Mourir pour des idées, l'idée est excellente, Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante, En hurlant à la mort me sont tombés dessus Ils ont su me convaincre et ma muse insolente,
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Le pornographeAm E7 B7 C Dm G7Pas de barré
Autrefois, quand j'étais marmot J'avais la phobie des gros mots Et si j'pensais « merde »tout bas Je ne le disais pas Mais, Aujourd'hui que mon gagne-pain
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Les trompettes de la renomméeAm E7 B7 Em Dm C
Je vivais à l'écart de la place publique, Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique... Refusant d'acquitter la rançon de la gloire, Sur mon brin de laurier je dormais comme un loir. Les gens de bon conseil ont su me faire comprendre
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LorageBm F#7 Em A7 D C#7
[Verse 1] Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps Le beau temps me dégoute et m'fait grincer les dents Le bel azur me met en rage Car le plus grand amour qui m'fut donné sur terre
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FernandeA D E7 F#7 A7 E(aug)
Une manie de vieux garçon; Moi, j'ai pris l'habitude D'agrémenter ma solitude Aux accents de cette chanson
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HécatombeA E A7 D Bm E7
Au marché de Brive-la-Gaillarde, A propos de bottes d'oignons Quelques douzaines de gaillardes, Se crêpaient un jour le chignon A pied, à cheval, en voiture,
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Les amoureux des bancs publicsBm G Em A#(dim) C D7
Les gens qui voient de travers Pensent que les bancs verts Qu'on voit sur les trottoirs Sont faits pour les impotents ou les ventripotents, Mais c'est une absurdité,
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La non demande en mariageBm Em F#m A7 D F#7
Ma mie de grâce ne mettons Pas sous la gorge à Cupidon Sa propre flèche, Tant d'amoureux l'ont essayé Qui, de leur bonheur, ont payé
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Les oiseaux de passageDm C Bb A7
Ô vie heureuse des bourgeois! Qu'avril bourgeonne Ou que décembre gèle, Ils sont fiers et contents
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Le parapluieA E7 Bm F#7
Il pleuvait fort sur la grand-route Ell'cheminait sans parapluie J'en avais un, volé, sans doute Le matin même à un ami Courant alors à sa rescousse
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Il N y A Pas D Amour HeureuxAm E7 Dm D F G7Pas de barré*
Rien n'est jamais acquis à l'homme ni sa force, Ni sa faiblesse, ni son coeur, Et quand il croit Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix Et quand il croit serrer son bonheur il le broie Sa vie est un étrange et douloureux divorce
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Brave MargotC Am G7 D7 Em F#(dim)
Margoton la jeune bergère trouvant dans l'herbe un petit chat, Qui venait de perdre sa mère l'adopta Elle entrouvre sa collerette et le couche sur son sein, C'était tout c'qu'elle avait pauvrette comme coussin Le chat la prenant pour sa mère se mit à téter tout de go,
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Le vieux LéonBm D A7 F#7 G B7
Y'a tout à l'heur' Quinze ans de malheur Mon vieux Léon Que t'es parti Au paradis
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La complainte des filles de joieBm F# G D Em D#(dim)
Bien que ces vaches de bourgeois Bien que ces vaches de bourgeois Les appellent des filles de joie Les appellent des filles de joie C'est pas tous les jours qu'elles rigolent, Parole, parole,
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Le Bulletin De SantéA C# D F#m B7 E7
J'ai perdu mes bajou's, j'ai perdu ma bedaine, Et, ce, d'une façon si nette, si soudaine, Qu'on me suppose un mal qui ne pardonne pas, Qui se rit d'Esculape et le laisse baba.
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Putain De ToiG D7 Em D B7 CPas de barré
Mais le temps passe et fauche à l'aveuglette Notre amour mûrissait à peine que déjà Tu brûlais mes chansons, crachais sur mes viollettes Et faisais des misères à mes chats
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J'ai rendez-vous avec vousD A7 B7 Em D(aug) G
Monseigneur l'astre solaire Comm'je n'l'admir'pas beaucoup M'enlèv'son feu, oui mais, d'son feu, moi j'm'en fous J'ai rendez-vous avec vous La lumièr'que je préfère
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Le petit chevalA D F#m E7
Le petit cheval dans le mauvais temps Qu'il avait donc du coura_a_ge C'était un petit cheval blanc Tous derrière, tous derriè_è_re C'était un petit cheval blanc
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Le bistrotC#m B A G#7
Intro : Dans un coin pourri du pauvre Paris, sur un'place, L'est un vieux bistrot tenu pas un gros dégueu_lasse.
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SaturneF#m C#7 E A D7 Bm
Il est morne, il est taciturne, Il préside aux choses du temps, Il porte un joli nom, "Saturne", Mais c'est un Dieu fort inquiétant. Il porte un joli nom, "Saturne",
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Quatre-vingt-quinze pour centD Bm A7 F#7 Em G
La femme qui possède tout en elle Pour donner le goût des fêtes charnelles La femme qui suscite en nous tant de passions brutales La femme est avant tout sentimentale Main dans la main les longues promenades
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Deux onclesD C Em A7Pas de barré
1.C'était l'oncle Martin, c'était l'oncle Gaston L'un aimait les Tommies, l'autre aimait les Teutons Chacun, pour ses amis, tous les deux ils sont morts Moi, qui n'aimais personne, eh bien ! je vis encor
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La fesséeAm F B7 Dm E7 B
La veuve et l'orphelin, quoi de plus émouvant ? Un vieux copain d'école étant mort sans enfants, Abandonnant au monde une épouse épatan--te, J'allai rendre visite à la désespérée. Et puis, ne sachant plus où finir ma soirée,
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Pauvre MartinG7 A7 Dm Cm Fm Gm
2.Pour gagner le pain de sa vie, De l'aurore jusqu'au couchant, De l'aurore jusqu'au couchant, Il s'en allait bêcher la terre En tous les lieux, par tous les temps !
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La chasse aux papillonsA D E7 A(aug) F#7 Bm
Un bon petit diable à la fleur de l'âge La jambe légère et l'oeil polisson Et la bouche pleine de joyeux ramages Allait à la chasse aux papillons
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Le mauvais sujet repentiG D7 Bm A7 C
De la Mad'leine... À sa façon d'me dir'«Mon rat, Est-c'que j'te tente ?» Je vis que j'avais affaire à Une débutan_an_te...
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La ballade des gens qui sont nés quelque partD A Bm F Bb A7
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages, Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages, Ils n'ont qu'un seul point faible, et c'est d'être habités Et c'est d'être habités par des gens qui regardent,
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Aupres De Mon ArbreE F#7 B7 C#7 C#m G#7
J'ai plaqué mon chêne, Comme un saligaud Mon copain le chêne, Mon alter ego On était du même bois,
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Venus CallipygeF G7 C7 Dm C F7
Que jamais l'art abstrait, qui sévit maintenant, N'enlève à vos attraits ce volume étonnant Au temps où les faux culs sont la majorité, Gloire à celui qui dit toute la vérité
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PénélopeAm E7 F6 G7 C A7
Toi, l'épouse modèle Le grillon du foyer Toi, qui n'as point d'accrocs Dans ta robe de mariée Toi, l'intraitable Pénélope
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Les sabots d'HélèneD Bm Em A7 F# E7
Les sabots d'Hélène étaient tout crottés Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène était comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène
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A l'ombre des marisBm F#7 D A7 F#
Les dragons de vertu n'en prennent pas ombrage Si j'avais eu l'honneur de commander à bord A bord du Titanic quand il a fait naufrage J'aurais crié : « les femm's adultères d'abord ! »
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Heureux qui comme UlysseBm E A D G F#
Heureux qui comme Ulysse A fait un beau voyage Heureux qui comme Ulysse A vu cent paysages Et puis a retrouvé,
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La femme d'HectorF#7 Bm D A7 Em G
En notre tour de babel Laquelle est la plus belle La plus aimable parmi Les femmes de nos amis ? Laquelle est notre vrai nounou
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PhilistinsBm F#7 Em C#7 A7 D
Philistins, épiciers Tandis que vous caressiez Vos femmes En songeant aux petits
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Ballade des dames du temps jadisA E7 F#7 Bm A6 D
Écho, parlant quand bruyt on maine Dessus rivière ou sus éstan, Qui beauté eu trop plus qu'humaine Mais où sont les neiges d'antan ! Qui beauté eu trop plus qu'humaine ?
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Les funérailles d'antanF G7 C C7 Dm Am
Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain De bonne grâce ils en f'saient profiter les copains " Y'a un mort à la maison, si le coeur vous en dit Venez l'pleurer avec nous sur le coup de midi... " Mais les vivants aujourd'hui n'sont plus si généreux
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La marche nuptialeF#m A D C#7 E7 E
Mari_age d'amour, mari__age d'argent, J'ai vu se marier toutes sortes de gens : Des gens de basse source et des grands de la terre, Des prétendus coiffeurs, des soi-disant notaires...
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Misogynie à partE7 F#7 B7 A E D
Misogynie à part, le sage avait raison, Il y a les emmerdantes, on en trouve à foison, En foule elles se pressent Il y a les emmerdeuses, un peu plus raffinées, Et puis, très nettement au-dessus du panier,
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Dans l'eau de la claire fontaineBm D F#7 F# D/F# D7
Dans l'eau de la claire fontaine Elle se baignait toute nue. Une saute de vent soudaine Jeta ses habits dans les nues.
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Le roiBm F# Em A7 D
Non certeoe, elle n'est pas bâtie, Non certeoe, elle n'est pas bâtie Sur du sable, sa dynastie, Sur du sable, sa dynastie.
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Le ventAm E7 F Dm B7
Si, par hasard Sur l'Pont des Arts Tu croises le vent, le vent fripon Prudenc', prends garde à ton jupon
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Au Bois De Mon CoeurD Am E D#(dim) C F7
Au bois d' Clamart y' a des petits fleurs, Y' a des petit' s fleurs, Y' a des copains, au, au bois d' mon c½ur, Au, au bois d' mon coeur. Au fond d' ma cour j' suis renommé,
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Embrasse les tousDm A7 Bb F C7 Gm
Tu n'es pas de cell's qui meur'nt où ell's s'attachent, Tu frottes ta joue à toutes les moustaches, Faut s'lever de bon matin pour voir un ingénu Qui n't'ait pas connu',
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Une jolie fleurD A7 D7 G B7 E7Pas de barré
Jamais sur terre il n'y eut d'amoureux Plus aveugle que moi dans tous les âges Mais faut dire qu'je m'étais crevé les yeux En regardant de trop près son corsage
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La premiere filleA D E7 F#m C#7 F#
J'ai tout oublié des campagnes D'Auterlitz et de Waterloo D'Italie de Prusse et d'Espagne De Pontoise et de Landerneau
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Oncle ArchibaldD A7 Em G F#7 Bm
Tous les cafards, les charlatans, Les prophè__è__tes, Comptez plus sur oncle Archibald Pour payer les violons du bal A vos fê__ê__tes...
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Je suis un voyouA F#m E7 Bm G#7 C#m
Ci-gît au fond de mon coeœur une histoire ancienne, Un fantôme, un souvenir d'une que j'aimais... Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes, Mon bel amour dure encore, et c'est à jamais...
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La princesse et le croque-notesDm A7 C F Bb A
Jadis au lieu du jardin que voici. C'était la zone et tout ce qui s'en suit Des masures, des taudis insolites Des ruines pas romaines pour un sou Quant à la faune habitant la-dessous
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Le blasonF#m A C#7 E7 D Em
Ayant, avecque lui, toujours fait bon ménage J'eusse aimé célébrer, sans être inconvenant Tendre corps féminin, ton plus bel apanage Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant.
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La mauvaise herbeA7 D Dm Bm C Em
Quand jour de gloire est arrivé, Comme tous les autres étaient crevés, Moi seul connu le déshonneur, De n'pas être mort au champs d'honneur.
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MarinetteD A7 D#(dim) Em7 D7 G
Quand j'ai couru chanter ma petite chanson pour Marinette La belle, la traîtresse était allée à l'opéra Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère, Avec ma p'tit chanson, j'avais l'air d'un con.
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Pour me rendre à mon bureauBm F#7 Em G
Pour me rendre à mon bureau, j'avais ach'té une auto Une jolie traction avant qui filait comme le vent. C'était en Juillet 39, je me gonflais comme un boeuf Dans ma fierté de bourgeois d'avoir une voiture à moi. Mais vint septembre, et je pars pour la guerre.
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Le grand chêneC Am G7 Dm D7 C7Pas de barré*
Il vivait en dehors des chemins forestiers Ce n'était nullement un arbre de métier Il n'avait jamais vu l'ombre d'un bûcheron Ce grand chêne fier sur son tronc
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Le cocuBb A7 Dm C7 F Gm
Comme elle n'aime pas beaucoup la solitude Cependant que je pêche et que je m'ennoblis, Ma femme sacrifie à sa vieille habitude De faire, à tout venant, les honneurs de mon lit. De faire, à tout venant, les honneurs de mon lit.
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Stances à un cambrioleurAm E7 Dm G#(dim)/F G#(dim)/A# G#(dim)/B
Prince des mont'-en-l'air et de la cambriole, Toi, qui eus le bon goût de choisir ma maison, Cependant que je colportais mes gaudrioles, En ton honneur j'ai composé cette chanson.
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Le testamentC G7 F C7 Am E7
Je serai triste comme un saule Quand le Dieu qui partout me suit Me dira, la main sur l'épaule "Va-t'en voir là-haut si j'y suis" Alors, du ciel et de la terre Il me faudra faire mon deuil Est-il encor debout le chêne Ou le sapin de mon cercueil (bis)
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GastibelzaA E7 D F#7 Bm C#7
Gastibelza, l'homme à la carabine, Chantait ainsi : « Quelqu'un a-t-il connu doña Sabine ? Quelqu'un d'ici ? Chantez, dansez, villageois ! la nuit gagne
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Pensée des mortsA F#m E7 C#m D Em
Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon ; Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon ; Voilà l'errante hirondelle
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La rose, la bouteille et la poignée de mainAm E7 F D A7 C
Cette rose avait glissé de La gerbe qu'un héros gâteux Portait au monument aux Morts. Comme tous les gens levaient leurs Yeux pour voir hisser les couleurs,
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La prièreAm E7 Dm D F GPas de barré*
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère Tandis que des enfants s'amusent au parterre Et par l'oiseau blessé qui ne sait pas comment Son aile tout à coup s'ensanglante et descend Par la soif et la faim et le délire ardent :
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P... de toi !A E7 F#m Bm C#7 D
En ce temps-là, je vivais dans la lune Les bonheurs d'ici-bas m'étaient tous défendus Je semais des violettes et chantais pour des prunes Et tendais la patte aux chats perdus.
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Cupidon S'en FoutAm C D E7 G Bb
Pour changer en amour notre amourette, Il s'en serait pas fallu de beaucoup, Mais, ce jour là, Vénus était distraite, Il est des jours où Cupidon s'en fout. Il est des jours où Cupidon s'en fout.
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Corne d'AurochsA G7 C E7 D F#m
Il avait nom Corne d'Aurochs, ô gué ! ô gué ! Tout l'mond'peut pas s'app'ler Durand, ô gué ! ô gué ! Il avait nom Corne d'Aurochs, ô gué ! ô gué ! Tout l'mond'peut pas s'app'ler Durand, ô gué ! ô gué ! En le regardant avec un oeil de poète,
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La ronde des juronsCm G7 Eb Bb7 D7 Db6
Voici la ronde des jurons qui chantaient clair, qui dansaient rond, Quand les Gaulois De bon aloi Du franc-parler suivaient la loi, Jurant par-là, jurant par-ci, jurant à langue raccourci', Comme des grains de chapelet les joyeux jurons défilaient :
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Le mecreantD G A7 F#m Bm Em7
Est-il en notre temps rien de plus odieux, De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ? J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier, Qui'est heureux comme un pape et con comme un panier.
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Le 22 SeptembreBm E7 F#7 A A7 Em7
Un vingt-deux septembre au diable vous partî--tes, Et, depuis, chaque année, à la date susdi - te, Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous... Or, nous y revoilà, mais je reste de pier-re, Plus une seule larme à me mettre aux paupiè - res
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À l'ombre du coeur de ma mieBm Em F#7 A D
À l'ombre du coeur de ma mie, À l'ombre du coeur de ma mie, Un oiseau s'était endormi, Un oiseau s'était endormi Un jour qu'elle faisait semblant,
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Il Suffit De Passer Le PontG D7 Am Em CPas de barré
Il suffit de passer le pont, C'est tout de suite l'aventure ! Laisse-moi tenir ton jupon, J't'emmèn'visiter la nature !
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JeanneDm Am E G F B7
Chez Jeanne, la Jeanne Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu On pourrait l'appeler l'auberge du Bon Dieu S'il n'en existait déjà u-u--ne La dernière où l'on peut entrer
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Tempête dans un bénitierF7 Eb Cm G7 Bb7 Bb
Tempête dans un bénitier Le souverain pontife avecque Les évêques, les archevêques Nous font un satané chantier
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La guerre de 14-18D A7 G D7 Bm Em
Depuis que l'homme écrit l'Histoire, depuis qu'il bataille à coeur joie Entre mille et une guerr'notoires, si j'étais t'nu de faire un choix, À l'encontre du vieil Homère, Je déclarerais tout de suit' : " Moi, mon colon, cell'que j'préfère,
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Le fantômeG Am D7 C Em E7
C'était tremblant, c'était troublant, C'était vêtu d'un drap tout blanc, Ça présentait tous les symptômes, Tous les dehors de la vision, Les faux airs de l'apparition, En un mot, c'était un fantôme ! A sa manière d'avancer, A sa façon de balancer
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Les quat'zartsG7 C Am D7 Dm F
Le mort ne chantait pas : "Ah, c'qu'on s'emmerde ici !" Il prenait son trépas à coeur, cette fois-ci. Et les bonshomm's chargés de la levée du corps Ne chantaient pas non plus : "Saint-Eloi bande encor !"
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Le fossoyeurA F#m D E A7
Dieu sait qu'je n'ai pas le fond méchant, Je ne souhaite jamais la mort des gens Mais si l'on ne mourrait plus, J'crevrais d'faim sur mon talus J'suis un pauvre fossoyeur
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Le vinBm C F#7
Avant de chanter ma vie, de fair'des harangues, Dans ma gueul'de bois J'ai tourné sept fois ma langue J'suis issu de gens qui'étaient pas gen_re sobre On conte que j'eus la tétée au jus d'octobre
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Celui qui a mal tournéAm C F7 B7 E7 G
Il y avait des temps et des temps Qu'je n'm'étais pas servi d'mes dents Qu'je n'mettais pas d'vin dans mon eau Ni de charbon dans mon fourneau
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Sauf le respect que je vous doisD A7 B7 G F#m Em
Si vous y tenez tant parlez-moi des affaires publiques, Encor que ce sujet me rende un peu Mélancolique, Parlez-m'en toujours je n'vous en tiendrai pas rigueur ... Parlez-moi d'amour et j'vous fous mon poing sur la gueule,
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Les LilasD A7 Bm7 E7 B7 EmPas de barré*
Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas. Quand je vais chez la fleuriste, Je n'achète que des lilas. Si ma chanson chante triste,
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Les ricochetsBm F#7 B7 Em G D
J'avais dix-huit ans Tout juste et quittant Ma ville natale Un beau jour, ô gué Je vins débarquer
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Grand-pèreA7 D Em Bm F#7 B7
Grand-Père suivait en chantant, La route qui mène à cent ans La mort lui fit au coin du bois, L'coup du père François. L'avait donné de son vivant,
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La ballade des cimetieresAm E7 F E A F#7
J'ai ma petite concession. De l'humble tertre au mausolée, Avec toujours quelqu'un dedans, J'ai des p'tit's boss's plein les allées,
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La cane de JeanneE7 A F#m Bm G#7 C#m
La cane, de Jeanne, Est morte au gui l'an neuf, Elle avait fait la veille, Merveille ! Un oeuf
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La légende de la nonneA E7 D Bm A7 F#7
Venez, vous dont l'oeil étincelle Pour entendre une histoire encore Approchez : je vous dirai celle De doña Padilla del Flor Elle était d'Alanje, où s'entassent
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Le grand PanBm F#7 D C Em A7
Du temps que régnait le grand Pan, Les dieux protégeaient les ivrognes : Un tas de génies titubant, Au nez rouge, à la rouge trogne. Dès qu'un homm'vidait les cruchons,
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Le temps passéF D Am A E G
Dans les comptes d'apothicaire, Vingt ans, c'est un'somm'de bonheur. Mes vingt ans sont morts à la guerre, De l'autr'côté du champ d'honneur. Si je connus un temps d'chien, certes,
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BécassineBm D A F#7 B7 Em
Un champ de blé prenait racine sous la coiffe de Bécassine, Ceux qui cherchaient la toison d'or ailleurs avaient bigrement tort. Tous les seigneurs du voisinage, les gros bonnets, grands personnages, Rêvaient de joindre à leur blason une boucle de sa toison. Un champ de blé prenait racine sous la coiffe de Bécassine.
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Les quatre bacheliersF#m Am A E7 G7 C
Nous étions quatre bacheliers Sans vergogne, La vraie crème des écoliers, Des écoliers.
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Concurrence déloyaleAm Dm E7 D A7 CPas de barré*
Il y'a péril en la demeure, depuis que les femmes de bonnes moeurs, Ces trouble-fê_____te, Jalouses de Manon Lescaut, Viennent débiter leurs gigots A la sauvet____te.
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MélanieC G7 A7 Am Dm GmPas de barré*
Les chansons de salle de garde Ont toujours été de mon goût, Et je suis bien malheureux, car de Nos jours on n'en crée plus beaucoup. Pour ajouter au patrimoine
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La tondueC G7 A7 Dm D9
La belle qui couchait avec le roi de Prusse, Avec le roi de Prusse, A qui l'on a tondu le crâne rasibus, Le crâne rasibus.
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Le petit joueur de fluteauD A7 Bm Em F#7 Bm7
Le petit joueur de flûteau Menait la musique au château Pour la grâce de ses chansons Le roi lui offrit un blason Je ne veux pas être noble
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Le plurielC Em G7 B7 A7 Dm
"Cher monsieur", m'ont-ils dit, "vous en êtes un autre". Lorsque je refusai de monter dans leur train. Oui, sans doute, mais moi, j'fais pas le bon apôtre, Moi, je n'ai besoin de personn'pour en être un.
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Le mouton de PanurgeBm A7 F#7 D G E
Elle n'a pas encor de plumes La flèch'qui doit percer son flanc, Et dans son coeur rien ne s'allume Quand elle cède à ses galants. Elle se rit bien des gondoles,
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Trompe la mortAm / E7 G7 C A7
Avec cette neige à foison Qui coiffe, coiffe ma toison On peut me croire à vue de nez Blanchi sous le harnais Eh bien, Mesdames et Messieurs
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ColombineA E7 F#m7 B7 D C
Léandre le sot, Pierrot qui d'un saut De puce Franchit le buisson Cassandre sous son
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L AmandierD Bm G A7 A C
J'avais l'plus bel amandier, Du quartier, J'avais l'plus bel amandier, Du quartier, Et, pour la bouche gourmande, Des filles du monde entier, J'faisais pousser des amandes : Le beau, le joli métier !
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Le père noël et la petite filleAm E7 C B7 G7 F
Avec sa hotte sur le dos Avec sa hotte sur le dos Il s'en venait d'Eldorado Il s'en venait d'Eldorado Il avait une barbe blanche il avait nom papa gateau Il a mis du pain sur ta planche il a mis les mains sur tes hanches.
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Comme une soeurBm A7 F#7 Em D G
Comme une soeur, tête coupée, tête coupée Ell'ressemblait à sa poupée, à sa poupée, Dans la rivière, elle est venue Tremper un peu son pied menu, son pied menu.
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Comme hierC G7 F Dm A7 Bm
Hé ! donn'-moi ta bouche, hé ! ma jolie fraise ! L'aube a mis des frais's plein notr'horizon. Garde tes dindons, moi mes porcs, Thérèse. Ne r'pouss'pas du pied mes p'tits cochons.
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Si le Bon Dieu l'avait vouluAm E7 G7 C F A7
Si le Bon Dieu l'avait voulu Lanturlurette, lanturlu, J'aurais connu la Cléopatre, Et je ne t'aurais pas connue. J'aurais connu la Cléopatre,
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Don JuanAm E F Dm C
Gloire à qui freine à mort de peur d'écrabouiller Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé ! Et gloire à Don Juan, d'avoir un jour souri, À celle à qui les autres n'attachaient aucun prix ! Cette fille est trop vilaine il me la faut.
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Sale petit bonhommeBm F#7 A G Em
Sale petit bonhomme, il ne portait plus d'ailes Plus de bandeau sur l'oeil et d'un huissier modèle Arborait les sombres habits Dès qu'il avait connu le krach, la banqueroute De nos affaires de coeur, il s'était mis en route
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L EpaveA A7 D G#7 C#m F#7
Le tavernier du coin vient d' me la bailler belle, De son établissement, j'étais l' meilleur pilier. Quand j'eus bu tous mes sous, il me mit à la porte En disant : "Les poivrots, le diable les emporte !" Ça ne fait rien, il y a des bistrots bien singuliers...
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La MarineFm Bbm Eb Db Cm F7
On les r'trouve en raccourci, Dans nos p'tits amours d'un jour, Toutes les joies. tous les soucis Des amours qui durent toujours.
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Le verger du roi LouisEm D C Bm
Sur ses larges bras étendus, La forêt où s'éveille Flore, A des chapelets de pendus Que le matin caresse et dore. Ce bois sombres, où le chêne arbore
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Rien à jeterA7 D E7 Em F#7 G
Sans ces cheveux qui volent, J'aurais, dorénavant, Des difficultés folles, A voir d'où vient le vent. Tout est bon chez elle, y a rien à jeter, Sur l'île déserte il faut tout emporter.
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La traîtresseAm E7 B7 A7 Dm G7
J'en appelle à la mort, je l'attends sans frayeur, Je n'tiens plus à la vie, je cherche un fossoyeur Qui'aurait un'tombe à vendre à n'importe quel prix : J'ai surpris ma maîtresse au bras de son mari, Ma maîtresse, la traîtresse !
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Les amours d'antanD C#m Em F#7 E7 A
Moi, mes amours d'antan c'était de la grisette, Margot, la blanche caille, et Fanchon, la cousette, Pas la moindre noblesse, excusez-moi du peu, C'étaient, me direz-vous, de grâces roturières, Des nymphes de ruisseau, des Vénus de barrière,
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MarquiseA D A(aug) E F#m Bm
Marquise, si mon visage a quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge vous ne vaudrez guère mieux. Marquise, si mon visage a quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge vous ne vaudrez guère mieux.
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LancêtreG7 C F C7 Am A7
Notre voisin l'ancêtre était un fier galant Qui n'emmerdait personne avec sa barbe blanche Et quand le bruit courut qu'ses jours étaient comptés On s'en fut à l'hospice afin de l'assister
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Tonton NestorE C#m B7 Em C7 C#
Vous eûtes tort Je vous le dit tout net. Vous avez mis La zizanie
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La messe au penduAm C Dm E7 G7 Gm6
Anticlérical fanatique, Gros mangeur d'ecclésiastiques, Cet aveu me coûte beaucoup. Mais ces hommes d'Eglise, hélas ! Ne sont pas tous des dégueulasses
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Boulevard du temps qui passeDm G7 C7 F7 Bb7 A7
À peine sortis du berceau, Nous sommes allés faire un saut, Au boulevard du temps qui passe, En scandant notre « Ça ira », Contre les vieux, les mous, les gras,
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Elegie A Un Rat De CaveF C Bb A D B
Personne n'aurait cru ce cave prophétisant que par malheur, Mon pauvre petit rat de cave, tu débarquerais avant l'heure. Tu n'étais pas du genre qui vire de bord et tous on le savait, Du genre à quitter le navire, et tu es la première qui l'aies fait.
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Histoire de faussaireA7 D G Bm Gm E7
Se découpant sur champ d'azur La ferme était fausse bien sûr, Et le chaume servant de toit Synthétique comme il se doit. Au bout d'une allée de faux buis,
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La MargueriteA E7 Bm F#7 A7 D
La petite marguerite est tombée, Singulière, du bréviaire de l'abbé, Trois pétales de scandale sur l'autel, Indiscrète pâquerette, d'où vient-elle ? Trois pétales de scandale sur l'autel,
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Le modesteC Em C7 F G7 Dm7
Les pays c'est pas ça qui manque On vient au monde à Salamanque A Paris, Bordeaux, Lille, Brest (e) Lui, la nativité le prit Du côté des Saintes-Maries
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La fille à cent sousF D C7 Gm A7 G7
Du temps que je vivais dans le troisièm'dessous, Ivrogne, immonde, infâme, Un plus soûlaud que moi, contre un'pièc'de cent sous, M'avait vendu sa femme.
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Le roi boiteuxB F#7 E B7 G#7 C#m
Un roi d'Espagne, ou bien de France Avait un cor, un cor au pied. C'était au pied gauche, je pense Il boitait à faire pitié. Les courtisans, espèce adroite
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L'assassinatBm D C Em F#7 A7
C'est pas seulement à Paris, Que le crime fleurit Nous, au village, aussi, l'on a, De beaux assassinats Nous, au village, aussi, l'on a,
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Les croquantsA7 D Dm E7 Bm C
Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous, Acheter des pucell's aux saintes bonnes gens Les croquants leur mettent à prix d'argent La main dessus, la main dessous. Mais la chair de Lisa, la chair fraîche de Lison
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Les patriotesG7 C Am E7Pas de barré
Les invalid's chez nous, l'revers de leur médaille C'est pas d'être hors d'état de suivre les filles, cré nom de nom, Mais de ne plus pouvoir retourner au champ de bataille Le rameau d'olivier n'est pas notre symbole, non !
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La religieuseAm Dm E7 DPas de barré
Tous les coeurs se rallient à sa blanche cornette, Si le chrétien succombe à son charme insidieux, Le païen le plus sûr, l'athée'le plus honnête Se laisseraient aller parfois à croire en Dieu. Et les enfants de ch½ur font tinter leur sonnette...
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Maman, PapaAm C E7 G7 Dm F
Maman, maman, en faisant cette chanson Maman, maman, je r'deviens petit garçon Alors je suis sage en classe Et, pour te faire plaisir J'obtiens les meilleures places
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CarcassonneD A7 B7 Em A(aug)
« Je me fais vieux, j'ai soixante ans, J'ai travaillé toute ma vie Sans avoir, durant tout ce temps, Pu satisfaire mon envie. Je vois bien qu'il n'est ici-bas,
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À mon frère revenant d'ItalieC F G7 C7 Fm E
Ainsi, mon cher, tu t'en reviens, Du pays dont je me souviens, Comme d'un rêve, De ces beaux lieux où l'oranger, Naquit pour nous dédommager,
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Le MoyenâgeuxE F#m B7 D Em A7
Le seul reproche, au demeurant, Qu'aient pu mériter mes parents, C'est d'avoir pas joué plus tôt Le jeu de la bête à deux dos. Je suis né, même pas bâtard, Avec cinq siècles de retard. Pardonnez-moi, Prince, si je Suis foutrement moyenâgeux.
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Les casseusesBb F F7 C7 C(aug) A
Tant qu'elle a besoin du matou Ma chatte est tendre comme tout Dès qu'elle est comblée, aussitôt, Elle griffe, ell'mord, ell'fait l'gros dos.
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La route aux Quatre ChansonsA E7 C D G7 DmPas de barré
J'ai pris la route de Dijon, Pour voir un peu la Marjolaine, La belle, digue digue don, Qui pleurait près de la fontaine. Mais elle avait changé de ton,
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Je rejoindrai ma belleF#7 Bm B7 A7 Em C#7
A l'heure du berger Au mépris du danger, J'prendrai la passerelle Pour rejoindre ma belle, A l'heure du berger,
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Le nombril des femmes d'agentsD A7 B7 Em A(aug)
Voir le nombril d'la femm'd'un flic N'est certain'ment pas un spectacle Qui, du point d'vue de l'esthétiqu', Puisse vous élever au pinacle... Il y eut pourtant, dans l'vieux Paris,
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BonhommeC F G7 D7 Am C7Pas de barré*
Malgré la bise qui mord, La pauvre vieille de somme Va ramasser du bois mort, Pour chauffer Bonhomme Bonhomme qui va mourir,
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La visiteDm G7 C F Bb A7
On n'était pas des Barbe-Bleue Ni des pelés, ni des galeux Porteurs de parasites. On n'était pas des spadassins On venait du pays voisin
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MontélimarBm F#7 A7 Em D B7
Avec leurs gniards Mignons mignards Leur beau matou Leur gros toutou Les pharisiens
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Le bateau de pêcheC Dm A7 G E B7
C'était un petit tout petit voilier Un petit bateau de pêche On l'avait bâti d'un bout de papier Et d'un vieux noyau de pêche Dans un petit port entre deux roseaux
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Ballade à la luneG7 C Am7 C7 F Dm7Pas de barré*
C'était, dans la nuit brune, Sur un clocher jauni, La lune, Comme un point sur un « i ». Lune, quel esprit sombre, Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ?
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Lèche-cocuC G7 F D7 G A7
Comme il chouchoutait les maris Qu'il les couvrait de flatteries Quand il en pinçait pour leurs femmes Qu'il avait des cornes au cul On l'appelait lèche-cocu
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Jean rentre au villageA7 D D7 GPas de barré
Jean rentre au village Son père chercher, Le cherche trois heures, Où s'est-il caché ? Mais un brave coeur lui dit : Ton papa, pauvre petit, Il est en hospice, Le bon Dieu n'est pas gentil.
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Les radisG7 C Dm A7 E7Pas de barré
Or quand j'étais tout gosse, un jour de foire en mon village J'eus la douleur de voir punir d'une épouse volage La perfidie Au moyen d'un radis.
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L'andropauseG D7 C A7 B7 Em
Aux quatre coins de France, émanant, je suppose De maris rancuniers par la haine conduits Le bruit court que j'atteins l'heure de l'andropause Qu'il ne faut plus compter sur moi dans le déduit.
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La file indienneG Am DPas de barré
Un chien caniche à l'oeil coquin, Qui venait de chez son béguin, Tortillant de la croupe et claquetant de la semelle, Descendait, en s'poussant du col, Le boul'vard de Sébastopol,
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Jehan l'advenuC#m B A G# E
Puis il revint comme il était parti : Bon pied, bon oeil, personne d'averti. Aux dents, toujours la vive marguerite Aux yeux, toujours la flamme qui crépite. Mit sur ta lèvre, Aline, un long baiser
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L'enterrement de VerlainePas de barré
Le revois-tu, mon âme, ce boul' Mich' d'autrefois Et dont le plus beau jour fut un jour de beau froid. Dieu s'ouvrit-il jamais une voie aussi pure Au convoi d'un grand mort suivi de miniatures ?
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Le bricoleurEm B7 Am D7 Em6 A
Pendant les rar's moments de pause, Où il n'répar'pas quelque chose, Il cherch'le coin disponible où L'on peut encor planter un clou (boîte à outils). (2x) Le clou qu'il enfonce à la place
Né à Sète, une ville du sud de la France près de Montpellier, Brassens est devenu une figure emblématique en France grâce à ses chansons élégantes, à la musique harmoniquement complexe pour voix et guitare, et à ses textes articulés et diversifiés ; il est en effet considéré comme l'un des poètes français les plus accomplis de l'après-guerre. Il a également mis en musique des poèmes de poètes connus ou relativement obscurs, notamment Louis Aragon (Il n'y a pas d'amour heureux), Victor Hugo (La Légende de la Nonne, Gastibelza), Jean Richepin, François Villon (La Ballade des Dames du Temps Jadis) et Antoine Pol (Les Passantes). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est forcé par les Allemands à travailler dans un camp de travail dans une usine de moteurs d'avion BMW à Basdorf près de Berlin en Allemagne (mars 1943). C'est là que Brassens rencontre certains de ses futurs amis, comme Pierre Onténiente, qu'il appelle Gibraltar parce qu'il est "stable comme un roc". Ils deviendront plus tard des amis proches. Après avoir bénéficié d'une permission de dix jours en France, il décide de ne pas retourner au camp de travail. Brassens se réfugie dans un taudis appelé "Impasse Florimont", dans le 14e arrondissement de Paris, où il vit pendant plusieurs années avec sa propriétaire, Jeanne Planche, une amie de sa tante. Planche vit avec son mari Marcel dans une relative pauvreté : sans gaz, sans eau courante, sans électricité. Brassens y reste caché jusqu'à la fin de la guerre, cinq mois plus tard, mais y restera finalement 22 ans. Planche est l'inspiratrice de la chanson Jeanne de Brassens. Outre Paris et Sète, il a vécu d'abord à Crespières (près de Paris) et ensuite à Lézardrieux (Bretagne).