Jean Ferrat
Accords et partitions
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La montagneG Em D7 Am Bm C
Ils quittent un à un le pays Pour s'en aller gagner leur vie Loin de la terre où ils sont nés. Depuis longtemps, ils en rêvaient
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Que serais-je sans toiEm D7 G Am B7 Bm
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?
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Nuit et brouillardAm Bm Em C Dm G7
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés, Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants, Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent. Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres,
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Ma FranceCm Dm C#m Bb B C
De plaines en forêts de vallons en collines Du printemps qui va naître à tes mortes saisons De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson, Ma Fran-ance
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C'est beau la vieG7 G#7 C C# D F
Le vent dans tes cheveux blonds, le soleil à l'horizon Quelques mots d'une chanson, que c'est beau, c'est beau la vie ! Un oiseau qui fait la roue sur un arbre déjà roux Et son cri par dessus tout, que c'est beau, c'est beau la vie !
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Aimer à perdre la raisonC Am F G Dm G7
Aimer à perdre la raison Aimer à n'en savoir que dire À n'avoir que toi d'horizon Et ne connaître de saison Que par la douleur du partir
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Un air de libertéC G Am Dm E F
Les guerres du mensonge les guerres coloniales C'est vous et vos pareils qui en êtes tuteurs Quand vous les approuviez à longueur de journal Votre plume signait trente années de malheur
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Les poètesGm C A7 Dm / C7
Je ne sais ce qui me possède Et me pousse à dire à voix haute Ni pour la pitié, ni pour l'aide Ni comme on avouerait ses fautes Ce qui m'habite et qui m'obsède
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L'amour est ceriseDm Am C E G F
Rebelle et soumise Paupières baissées Quitte ta chemise Belle fiancée L'amour est cerise
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PotemkineAm G C E DmPas de barré
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan ? M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde Dans ce nom que je dis aux vents des quatre vents ? Ma mémoire chante en sourdine, Potemkine
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C'est si peu dire que je t'aimeG Gm Em D# F Bb
Comme une étoffe déchirée On vit ensemble séparés Dans mes bras je te tiens absen-ente Et la blessure de durer Faut-il si profond qu'on la sente
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Nous dormirons ensembleE F#m B7 C#m G#m D
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin, minuit midi Dans l'enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C'était hier que je t'ai dit
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Au bout de mon âgeAm C E7 F A Cmaj7
Au bout de mon âge Qu'aurais-je trouvé Vivre est un village Où j'ai mal rêvé
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Un jour, un jourC G7 Am Dm E7 F
Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime, Sa protestation, son chant et ses héros, Au dessus de ce corps et contre ses bourreaux, A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime, Et cette bouche absente, et Lorca qui s'est tu,
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Ma mômeC Am E D E7 F#7
Ma môme, elle joue pas les starlettes Elle met pas des lunettes ... de soleil Elle pose pas pour les magazines, Elle travaille en usine ... à Créteil
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Heureux celui qui meurt d'aimerE7 Am Dm C G7 A7
O mon jardin d'eau fraîche et d'ombre Ma danse d'être mon coeur sombre Mon ciel des étoiles sans nombre Ma barque au loin douce à ramer Heureux celui qui devient sourd
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On ne voit pas le temps passerG C Em D G7 B
On se marie tôt à vingt ans et l'on attend pas des années Pour faire trois ou quatre enfants qui vous occupent vos journées. Entre les courses et la vaisselle, entre ménage et déjeuner, Le monde peut battre de l'aile, on n'a pas le temps d'ypenser.
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La femme est l'avenir de l'hommeF Dm C Am Bb C7/4
Le poète a toujours raison Qui voit plus haut que l'horizon Et le futur est son roy-au-au-me Face à notre génération Je déclare avec Aragon
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Deux Enfants Au SoleilG Em D7 Am7 C Bm
La mer sans arrêt Roulait ses galets Les cheveux défaits Ils se regardaient Dans l'odeur des pins
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Si je mourais là-basEm B7 Am D GPas de barré
Si je mourais là-bas sur le front de l'armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt Un obus éclatant sur le front de l'armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur
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J'entends, j'entendsAmaj7 Bm7 Dmaj7 E7 C#m7 C#m
J'en ai tant vu qui s'en allèrent Ils ne demandaient que du feu Ils se contentaient de si peu Ils avaient si peu de colère
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Le bilanAm G CPas de barré
Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres De Prague à Budapest de Sofia à Moscou Les staliniens zélés qui mettaient tout en oeuvre Pour vous faire signer les aveux les plus fous Vous aviez combattu partout la bête immonde
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La communeC F G C7 Am A7Pas de barré*
Il y a cent ans commun commune Comme un espoir mis en chantier Ils se levèrent pour la Commune En écoutant chanter Potier Il y a cent ans commun commune
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La paix sur terreC F Am E7 C4 G
Nous ne voulons plus de gue-è-rre Nous ne voulons plus de sang Halte aux armes nuclé-ai-ai-res Halte à la course au néant Devant tous les peuples frè-è-res
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Tu aurais pu vivreC F G G#7(dim) Am Em
Tu aurais pu vivre encore un peu Pour notre bonheur, pour notre lumière Avec ton sourire, avec tes yeux clairs Ton esprit ouvert, ton air généreux
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Le malheur d'aimerEm C G D7 Am Bm7
Que sais-tu des plus simples choses ? Les jours sont des soleils grimés De quoi la nuit rêvent les roses ? Tous les feux s'en vont en fumée Que sais-tu du malheur d'aimer ?
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Nul ne guérit de son enfanceD G A Bm Em F#m
Sans que je puisse m'en défaire Le temps met ses jambes à mon cou Le temps qui part en marche arrière Me fait sauter sur ses genoux Mes parents l'été les vacances
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Oural ouralouAm Dm / Gm F Bb
C'est dans l'aube chère à Verlaine Que tu courais notre domaine Humant l'air des quatre saisons Odeurs de thym et de bruyère Sous tes pattes fraîches, légères
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Je vous aimeBb Dm C F A7 Gm
Pour ce rien cet impondérable Qui fait qu'on croit à l'incroyable Au premier regard échangé Pour cet instant de trouble étrange Où l'on entend rire les anges
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Le bruit des bottesDm C F Bb
C'est partout le bruit des bottes C'est partout l'ordre en kaki En Espagne, on vous garrotte On vous étripe au Chili On a beau me dire qu'en France
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Les cerisiersG C Bm D7 D(sus4) Em
J'ai souvent pensé, c'est loin la vieillesse Mais, tout doucement, la vieillesse vient Petit à petit, par délicatesse Pour ne pas froisser le vieux musicien
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La complainte de Pablo NerudaC F G Am DmPas de barré*
Je vais dire la légende De celui qui s'est enfui Et fait les oiseaux des Andes Se taire au coeur de la nuit
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Mourir au soleilE G Am E/F C Dm
Je voudrais mourir debout, Dans un champ, Au soleil, Non dans un lit aux draps froissés, A l'ombre close des volets,
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MariaDm C F A7Pas de barré*
Maria avait deux enfants Deux garçons dont elle était fière Et c'était bien la même chair Et c'était bien le même sang Ils grandirent sur cette terre
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Pauvre borisAm Dm C E F G
Tu vois rien n'a vraiment changé Depuis que tu nous a quitté Les cons n'arrêtent pas de voler Les autres de les regarder Si l'autre jour on a bien ri
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CamaradeAm C G7 D7 F C7
C'est un joli nom Camara de C'est un joli nom tu sais Qui marie cerise et grena de Aux cent fleurs du mois de mai Pendant des années Camara de
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En groupe, en ligue, en processionDm C F Bb A7
En groupe, en ligue, en procession En bannière, en slip, en veston Il est temps que je le confes--se A pied, à ch'val et en voiture Avec des gros, des p'tits, des durs
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Restera t-il un chant d'oiseauEm D G A BPas de barré*
Que restera-t-il sur la terre Dans cinquante ans On empoisonne les rivières Les océans On mange des hydrocarbures
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C'est toujours la première foisC D G Em Bm Am
Enfin enfin je te retrouve Toi qui n'avais jamais été Qu'absente comme jeune louve Ou l'eau dormante au fond des douves S'échappant au soleil d'été
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A BrassensCm G7 Ab D7 / Bb7
Est-ce un reflet de ta moustache Ou bien tes cris de "Mort aux vaches !" Qui les séduit ? De tes grosses mains maladroites Quand tu leur mets dessus la patte
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La matinéeG Dm C F C7 E
La matinée se lève Toi debout, il est temps Attends encore, attends J'ai pas fini mon rê-ê-ve
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Une femme honnêteC Am E7 G F C/G
Vous allez ma fille voguer vers Cythère Et j'ai le devoir de vous avertir Puisqu'il faut parler de choses vulgaires Évoquant les feux qui vous font frémir Évoquant les feux qui vous font frémir
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Pauvres petits c...E A B C#m
Vos voitures vos maîtresses Vos clubs en renom Vous avez pour vous la presse La télévision Vous vous dites la jeunesse
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L'embellieEm A D G F# A7
Écris quelque chose de joli Des vers peut-être ou de la prose Un instant de rêve et de pause Dans le tumulte de la vie
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J'aurais seulement vouluC | G F Am E
Qu'aurais-je été, qu'aurais-je été Si ce n'est au violon ce qu'est la chanterelle Cette corde que fait chanter Vivaldi au printemps, couleur de tourterelle ?
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Dans la jungle ou dans le zooBm Am7 Em DPas de barré*
Ainsi donc ainsi donc Il n'y aurait plus rien à faire Qu'à mettre la clé sous la porte De ce château sombre et désert Où gisent nos illusions mortes
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Le jour où je deviendrai grosF G Bb C D7 C7
Séchez vos pleurs, belles maîtresses... Nous ne nous choquerons plus les os Voici venir des jours de liesse Voici venir l'amour nouveau Sur mes genoux comme à confesse
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Je ne chante pas pour passer le tempsAm E7 Dm / F D7
Il se peut que je vous déplaise En peignant la réalité Mais si j'en prends trop à mon aise Je n'ai pas à m'en excuser Le monde ouvert à ma fenêtre
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Chanson pour toiDm Am Bb C D# A7
Quand l'aube se prend pour Matisse Quand les papillons se déplissent Comme la fleur de grenadier Quand le premier soleil fragile Frappe aux volets clos de la ville
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ComprendreD A G Bm (4x) F#m
Je t'apprendrai l'eau, la lumière, l'arbre, la source, le torrent Le secret des vignes et des pierres, le bruit du vent Toi tu m'apprendras la panthère, le chat, le renard et l'oiseau Le cri blessé du solitaire, loin du troupeau Nous apprendrons à voir les choses, et leur pourquoi et leur comment
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La fête aux copainsAmaj7 E7 C#maj7 D F7 Bbmaj7
C'est la fête aux copains C'est la fête à Pantin C'est la fête à Paname C'est la fête aux Lilas La fête ici et là
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Raconte-moi la merC Dm Am F D7 Em
Raconte-moi la mer Dis-moi le goût des algues Et le bleu et le vert Qui dansent sur les vagues
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Sacré FélicienC G FPas de barré*
Sachez qu'en mon pays avec tous mes amis de veille et de bambo-o-che Il faut se lever tôt pour avoir le droit au titre de roi des clo-o-ches Boire et jouer pour deux aimer à qui mieux mieux traiter Dieu de fanto-o-che En réfléchissant bien je n'en vois guère qu'un pour qui c'est dans la po-o-che
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Y aurait-ilF# D Bm A G Em
Y aurait-il des soleils denses de douze mois Hiver été menant la danse frères siamois Y aurait-il des saisons même hors de saison Si tu n'étais toi, toi que j'aime dans ma maison
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Au printemps de quoi rêvais-tuFm Cm Gm C#m F#m G#m
Au printemps, de quoi rêvais-tu ? Vieux monde clos comme une orange ? Faites que quelque chose change Et l'on croisait des inconnus Riant aux anges
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DevineEm C D Bm7 G Em(add9)
Un grand champ de lin bleu parmi les raisins noirs Lorsque, vers moi, le vent l'incline, frémissant Un grand champ de lin bleu qui fait au ciel miroir Et c'est moi qui frémis jusqu'au fond de mon sang
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Chante l'amourE B B7 C7(dim) C#m F#m
Enfin le calme le silence La nuit se glisse à mes genoux Est-ce la chouette ou le hibou Ce cri tendu de fer de lance Plus rien ne se métamorphose
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J'imagineEm A B7 Dm A# C
J'imagine La révolte prêchée par quelque douce femme Deux mille ans de prison dévorés par les flammes J'imagine
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DingueEm B7 Bm7 Emaj7 G Am
Pour faire ma pub Descends ton slip J'te f'rai un tube Avec mon clip Image de fesse
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Le sabre et le goupillonAm G7 E7 C FPas de barré*
Comme cul et chemise comme larrons en foire J'ai vu se constituer tant d'associations Mais il n'en reste qu'une au travers de l'histoire Qui ait su nous donner toute satisfaction Le sabre et le goupillon
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La liberté est en voyageGm G#m C Am C# F
Avec des plumes bleues Des poissons dans son lit Et le canard boiteux Qui me tient compagnie Avec un bout de zan
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La jeunesseF Bb Dm Gm A7 C7
Quand tu applaudiras sur la cendre du stade Les garçons de l'été au torse de couleur Lorsque tu les verras vibrer devant l'estrade Où Vilard et Planchon se firent bateleurs Lorsque tu les verras sur les neiges en pente
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Les belles étrangèresE B7 A F B
Les belles étrangères Qui vont aux corridas Et qui se pâment d'aise devant la muleta Les belles étrangères Sous leurs chapeaux huppés
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Je ne suis qu'un criCm Fm Eb Gm G G(aug)
Je ne suis pas littérature Je ne suis pas photographie Ni décoration ni peinture Ni traité de philosophie
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L'idole à papaD7 Gm G C Cm A7
Il y avait deux clans dans la famille Du temps où j'étais un mouflet Tino Rossi faisait pâmer les filles Et tous les garçons rigolaient Et je me dis qu'aujourd'hui même
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Ma filleG C D7 D Am7 Em
Ça fait longtemps que j'te surveille Tu d'viens belle; tu t'poses un peu là Quand l'fils du boucher t'fait du plat T'as sûrement pas froid aux oreilles Tu cours même après les garçons
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HourrahG G# C A C# D
On a les yeux de toutes les couleurs Le rire aux lèvres et la colère au coeur Et des milliers de chansons dans la voix Vous mes amis que je ne connais pas Je ne vous connais pas
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Cuba siDm Am7 D G C Bb
La nuit, quand je m'en vais à rêves découverts Quand j'ouvre mon écluse à toutes les dérives Cuba, dans un remous de crocodiles verts Cuba, c'est chez toi que j'arrive Je rencontre un vieux nègre aux yeux de bois brûlant
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À santiagoC G7 G FPas de barré*
Le rhum qui coule du tonnerre La serviette en bandoulière J'avais l'air de quoi ma mère Moi moi qui danse comme une soupière
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La voix lactéeCm D# A# G# G G7
Avant que mes chansons ne fassent des recettes J'étais un paria du monde des affaires Il parait qu'à présent c'est fou ce qu'on m'achète Je suis considéré autant qu'un camembert
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Les enfants terriblesE B F# G#m F#7 C#m7
Les enfants terribles marchent dans les rues Si leur ciel est vide s'ils ne savent plus Leurs mains sont avides d'étreindre demain Les enfants terribles n'épargneront rien
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Un jour futurG Am A E C Dm
Un printemps s'est levé aux couleurs d'incendie A chaque cri vivant, des grenades répondent Hommes de cinquante ans, qu'avez-vous fait du monde ? Regardez-le l'enfant, qui se dresse et qui dit :
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Les nomadesBm A C#m E7 F#m D
Ils ont grandi en Australie Ils se sont aimés à Paris Mais ils s'en vont encore d'ici Les noma- des.
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Si j'étais peintre ou maçonC / G7 G Am Dm
Nous qui sommes des millions Vous déclarons sans façon Gardez bien votre système Car il changera quand même Que vous le vouliez ou non
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Regarde-Toi PanameBbm Bm F7 Ab Gb F#7
Ne crâne donc pas tant Paname Je n'voudrais pas te faire de peine Mais on peut voir couler la Seine Ailleurs qu'au pied de Notre-Dame
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À la uneF#m E A Bm E6 E7
C'est une émission formidable Sur les problèmes de société Où des héros et des minables Vous parlent en toute liberté Sont-ils victimes sont-ils coupables
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Les mercenairesBb F7 Eb D F D7
Nous marchons par tous les temps Même sous l'orage Par les plaines et par les champs Et dans les villages Les gens nous montrent du doigt
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Au point du jourF Bb C Dm C7 A7
Encore un jour qui vient au monde Dans le premier moteur qui gronde Dans le premier enfant qui pleure J'écoute monter la rumeur Du point du jour
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Le chef de gare est amoureuxD A E7 E6 C#m E
Quand il sort le matin d'la gare Chacun sourit chacun se marre Quand il passe au milieu d'la rue Chacun murmure il est cocu Chacun chantonne il a des cornes
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Les demoiselles de magasinG C Am F E7Pas de barré*
Les demoiselles de magasin Font sonner leur réveille-matin Pour s'en aller prendre leur train Les demoiselles de magasin Elles ne s'intéressent à rien
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L'éloge du célibatAm7 Em Em7 D7 B7 Gmaj7
La fille que j'aurai un jour Dans la peau Je crois bien qu'elle est toujours Au berceau Je ne brûl' jamais à ma flamme
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AlleluiaE A E7Pas de barré
Ils ont déjà mis leur costume Et leurs plus beaux souliers cirés Quand selon les us et coutumes Les cloches se mettent à sonner Chacun procède à sa manière
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Les guérillerosG Am C F E E7
Avec leur barbe noire Leurs fusils démodés Leurs fusils démodés Leurs treillis délavés Comme drapeau l'espoir
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ConcessionsC G F Am G7 E7Pas de barré*
Avant que je vous fréquente Je vivais dans un taudis Une espèce de soupente Où j'entassais mon fourbi Je veux bien ma chère Estelle
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Tout ce que j'aimeF C Am Dm A Em
La mer et les oiseaux envolés du sommeil La pierre du seuil usée par le pas des saisons Roses d'écume et fruits vermeils Le vent rêvant sur ma maison Le feu qui veille
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La cavaleDm C F GmPas de barré*
Vingt ans au bagne ou à perpette Les gaffes collés sur les arêtes Comme des empreintes digitales Malgré les chaînes et les boulets Vissés dans l'âme et dans les pieds
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Ta chansonE D# D#maj7 Fm7 A#7 Emaj7
Non, je ne veux pas croire Que dans d'autres mémoires Il ne resterait rien Rien de notre bel âge Ni des mille visages
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IndienC G Em D7 F7
Pauvre pauvre pauvre Indien Plante un à un Plante plante un à un Le maïs en grains Dure est la terre