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https://youtu.be/a_NTZDoIFgM
capo 7
* 2 beats
| 1 beat
[Intro]
| /// / | /// -9 / | -9 // // | / // // |
| /// / | /// -9 / | -9 // // | ////
[Verse 1]
Je pas-se les cheveux fous dans vos villages
La tête comme em-brasée d'un phare qu'on allu-me
Aux vents soumis je chan-te des ora-ges
Aux champs labourés la nuit des pla-ges.
[Bridge 1]
C Gsus4
Les ar-bres voient la lame de mon visa-ge
Où glisse la souillure des inju-res
Je dis au vent l'histoire de ma chevelu-re
Qui m'habille et me rassu-re.
| /// / | /// -9 / | -9 // // | / // // |
[Verse 2]
Je revois l'étang de mon enfan-ce
Où les roseaux et toutes les mousses dan-sent
Et tous les miens qui n'ont pas eu la chan-ce
D'avoir un fils sans espéran-ce.
[Bridge 2]
C Gsus4
Mais ils m'ai-ment comme ils aiment la terre
Ingrate à leurs souffrances à leur misè-re
Si quelqu'un me salissait de reproches
Ils montreraient la pointe de leur pio-che.
[Chorus]
Paysans pauvres et père et mère
Attachés à la boue de cette terre
Craignant les seigneurs et leurs colères
Pauvres parents qui n'êtes mêm' pas fiers
D'avoir un fils poète qui se promè-ne
Dont on parle chez les rois et chez les rei-nes
Qui dans des escarpins vernis et sages
Blesse ses pieds larges et son coura-ge.
| /// / | // / / | //// |
[Verse 3]
Mais sur-vivent en moi comme lumiè-re
Les ruses d'un voyou de basse ter-re
Devant l'enseigne d'une boucherie campagnar-de
Je pen-se aux chevaux morts mes camara-des
[Bridge 3]
C Gsus4
Et si je vois traîner un fiacre
Jaillit d'un passé que le temps frap-pe
Je me revois aux no-ces de campa-gne
Parmi les chairs brulées des paysan-nes.
| /// / | /// -9 / | -9 // // | / // // |
[Verse 4]
J'aime encore ma ter-re bien qu'af-fligée
De trop ava-ares et sévè-res
C'est le cri sale des porcs que je préfè-re
À tous les discours qui m'indiffè-rent.
[Bridge 4]
C Gsus4
Je suis mala-de d'enfan-ce et de sourires
De frais crépus-cules passés sans rien dire
Je crois voir les arbres qui s'étirent
Se réchauffer puis s'en-dormir.
[Chorus]
Au nid qui cache la couve toute neuve
J'irai poser ma main devenue blan-che
Mais l'effort sera toujours le même
Et aussi dure encore la vieille écor-ce
Et toi le grand chien de mes promena-des
Enroué aveugle et bien mala-de
Tu tournes la queue basse dans la fer-me
Sans savoir qui entre ou qui t'enfer-me
| /// / | // / / | //// |
[Verse 5]
Il me res-te des souvenirs qui sai-gnent
De lar-cins de pain dans la luzerne
Et toi et moi man-gions comme deux frères
Chien et enfant se partageant la ter-re
[Bridge 5]
Je suis toujours le mê-me
Le sang les dé-sirs les mêmes hai-nes
Sur ce tapis de mots qui se déroul'
Je pourrais jeter mon coeur à vos pou-les
| /// / | /// -9 / | -9 // // | / // // |
[Verse 6]
Bon-ne nuit faucille de la lu-ne
Brillan-te dans les blés qui te font bru-ne
De ma fenê-tre j'aboie des mots que j'aime
Quand dans le ciel je te vois plei-ne
[Bridge 6]
La nuit semble si clai-re
Qu'on aimerait bien mourir pour se distrai-re
Qu'importe si mon esprit bat la campagne
Et qu'on montre du doigt mon idéal
[Chorus]
Cheval pres-que mort et débonnaire
À ton galop sans hâte et sans mystè-re
J'apprends comme d'un maître solitaire
À chanter toutes les joies de la ter-re
De ma tê-te comme d'une grappe mure
Coule le vin chaud de ma chevelu-re
De mon sang sur une immense voile pure
je veux écrire les rêves des nuits futures...