Accords et paroles Confession Dun Malandrin Angelo Branduardi

Confession Dun Malandrin

Angelo Branduardi

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capo 7
* 2 beats
| 1 beat
[Intro]
| /// / | /// -9 / | -9 //   // | / // // |
| /// / | /// -9 / | -9 //   // | ////
[Verse 1]
Je pas-se les cheveux  fous  dans vos villages
La tête  comme em-brasée d'un  phare  qu'on allu-me
Aux vents  soumis je chan-te des ora-ges
Aux  champs labourés  la nuit des pla-ges.
[Bridge 1]
    C                  Gsus4
Les ar-bres  voient la lame de mon visa-ge
Où glisse  la souillure  des inju-res
Je dis au vent  l'histoire  de ma chevelu-re
Qui m'habille  et me rassu-re.
| /// / | /// -9 / | -9 //   // | / // // |
[Verse 2]
  Je revois   l'étang de mon enfan-ce
Où les roseaux  et toutes les mousses dan-sent
Et tous les miens  qui n'ont pas eu la chan-ce
D'avoir un fils   sans espéran-ce.
[Bridge 2]
C                         Gsus4
Mais ils m'ai-ment  comme ils  aiment la terre
Ingrate  à leurs souffrances à leur misè-re
Si quelqu'un  me salissait  de reproches
Ils montreraient la pointe  de leur pio-che.
[Chorus]
Paysans  pauvres    et père et mère
Attachés à la boue  de cette terre
Craignant  les seigneurs et leurs colères
Pauvres parents  qui n'êtes mêm'  pas fiers
D'avoir un fils  poète qui se promè-ne
Dont on parle  chez les rois  et chez les rei-nes
Qui dans  des escarpins vernis et sages
Blesse  ses pieds larges  et son  coura-ge.
| /// / | //   / / | //// |
[Verse 3]
Mais sur-vivent en moi  comme lumiè-re
Les ruses d'un  voyou de basse ter-re
Devant l'enseigne d'une  boucherie campagnar-de
Je pen-se aux chevaux morts mes camara-des
[Bridge 3]
C               Gsus4
Et  si je vois  traîner un fiacre
  Jaillit d'un  passé que le temps frap-pe
Je me revois  aux no-ces de campa-gne
Parmi les chairs brulées   des paysan-nes.
| /// / | /// -9 / | -9 //   // | / // // |
[Verse 4]
J'aime encore  ma ter-re   bien qu'af-fligée
De trop  ava-ares  et sévè-res
C'est le cri sale  des porcs  que je préfè-re
À tous les discours  qui m'indiffè-rent.
[Bridge 4]
   C                 Gsus4
Je suis mala-de  d'enfan-ce et de sourires
De frais crépus-cules  passés sans rien dire
Je crois voir les arbres qui s'étirent
Se réchauffer   puis s'en-dormir.     
[Chorus]
Au nid  qui cache la couve toute neuve
J'irai  poser  ma main devenue blan-che
  Mais l'effort   sera toujours le même
Et aussi dure encore la vieille écor-ce
Et toi  le grand  chien de mes promena-des
Enroué  aveugle  et bien mala-de
Tu tournes  la queue basse  dans la fer-me
Sans savoir  qui entre ou qui  t'enfer-me
| /// / | //   / / | //// |
[Verse 5]
  Il me res-te des souvenirs qui sai-gnent
De lar-cins  de pain dans la luzerne
Et toi et moi  man-gions comme deux frères
Chien et enfant   se partageant la ter-re
[Bridge 5]
Je suis  toujours  le mê-me
Le sang   les dé-sirs les mêmes hai-nes
Sur ce tapis  de mots  qui se déroul'
Je pourrais jeter  mon coeur à vos pou-les  
| /// / | /// -9 / | -9 //   // | / // // |
[Verse 6]
Bon-ne nuit  faucille de la lu-ne
Brillan-te dans  les blés qui te font bru-ne
De ma  fenê-tre j'aboie des mots que j'aime
Quand dans le ciel  je te vois plei-ne
[Bridge 6]
La nuit  semble  si clai-re
Qu'on aimerait bien  mourir pour se distrai-re
Qu'importe  si mon esprit bat la campagne
Et qu'on montre du doigt mon idéal       
[Chorus]
Cheval  pres-que mort et débonnaire
À ton  galop  sans hâte et sans mystè-re
J'apprends comme d'un maître solitaire
À chanter toutes les joies de la ter-re
De ma tê-te comme  d'une grappe mure
Coule le vin  chaud  de ma chevelu-re
    De mon sang  sur une immense voile pure
je veux écrire   les rêves  des nuits futures...                                  

Confession Dun Malandrin

Angelo Branduardi