Yves Duteil

Accords et partitions

Prendre un enfant

C G7 F (s/a) C7

Pour lui donner confiance en son pas, Prendre un enfant pour un roi Prendre un enfant dans ses bras Et pour la première fois Sécher ses larmes en étouffant de joie,

La langue de chez nous

F C7 E7 Bb C7/4 F7

C'est une langue belle avec des mots superbes Qui porte son histoire à travers ses accents Où l'on sent la musique et le parfum des herbes Le fromage de chèvre et le pain de froment Et du Mont St-Michel jusqu'à la Contrescarpe

Le petit pont de bois

D A G E7 A7 Bm

Pas de barré*

Tu te souviens du pont qu'on traversait naguère Pour passer la rivière tout près de la maison Le petit pont de bois qui ne tenait plus guère Que par un grand mystère et deux piquets tout droits Le petit pont de bois qui ne tenait plus guère

Au parc Monceau

G6/B C Am7 Dm F G7/B

Au parc Monceau Entre les grilles et les arceaux Les enfants sages ont des cerceaux Au fil de l'eau Dissimulés dans les roseaux

La maman d'Amandine

A E7 D B7 F#7(b5) F#

La maman d'Amandine veut que son amant dîne Amandine a dit non L'amant de la maman d'Amandine indigné redemande à dîner Non tu es mon papa mais pourquoi n'es-tu pas le mari de maman Et papa lui répond que quand on se marie

Mélancolie

Am E7 Am/G B7/F# Am/C Bm7(b5)

Il y a des jours où quand le jour se lève On voudrait rentrer tout au fond d'un rêve Et puis soudain lorsque le clocher sonne Il y a des jours où l'on n'est plus personne

La puce et le pianiste

D G A7 B7 Em D7

Pas de barré

Un jour sur un piano Une puce élue domicile Elle posa son sac à dos Ses affaires de ville Elle avait beaucoup voyagé

Pour les enfants du monde entier

Bb Cm Eb Abm Ab G7

Pour les enfants du monde entier Qui n'ont plus rien à espérer Je voudrais faire une prière A tous les maîtres de la terre A chaque enfant qui disparaît

J'ai la guitare qui me démange

F7 Bb Eb Bb/D Bb/F C7

J'ai la guitare qui me démange Alors je gratte un p'tit peu Ca me soulage et ça s'arrange Mais ça fait pas très sérieux Pardonnez-moi, c'est très étrange

Coucher de soleil

C G E Am G7 C/G

Dans les eaux de la mer On voit des reflets d'or Quand le soleil s'endort Dans les bras de la mer. Et le ciel se repose,

Virages

Bbm(add9) F(sus4) Abm7 Bbm Gb Gbmaj7

Mes paupières s'alourdissent un peu Mais dans un kilomètre ou deux Après le virage, au village, dans un petit bar Il y a du feu

Le mur de la prison d'en face

Am Bm7(b5) E C A F

En regardant le mur de la prison d'en face J'entends tous les ragots et le bruit des autos Boulevard Arago qui passent Sous les toits des maisons qui servent d'horizon Un bout de la tour Montparnasse

Ton absence

Am E7 Dm7/F Am7/G Bm7(b5) A7/G

Comme une bouffée de chagrin Ton visage me dit plus rien Je t'appelle et tu ne viens pas Ton absence est entrée chez moi

Jusqu'où je t'aime

G Dm7 Bb Ab G7/4 F/G

Si jamais tu me demandes Jusqu'où je t'aime Et si quand tu seras grande On s'aimera quand même S'il fallait que je te dise

Ladolescente

Gm Eb Cm F Bb Dm

Verse 1: Dis, où est l'amour Le grand amour Que j'attendais? Est-il, dans une ville

L'opéra

E A B7/F# B E/F# E/G

Je n'étais qu'un petit garçon, J'étais tout seul à la maison. Mes parents, pour un soir, Étaient allés voir un o - pé - ra. J'en avais pour un bon moment :

La tendre image du bonheur

Bb Eb F7 F/A F Gm7

Roland rentrait de son collège Et dormait tard ces matins-là. Je regardais tomber la neige En finissant mon chocolat. Je voyais Lise à la fenêtre

Le fruit de mon verger

D Bm A7 F#7 Em6 Em7

J'ai cueilli dans ma vie des fruits de toutes sortes J'en ai cueilli bien plus que n'en pouvais manger Mais celui-là poussait juste devant ma porte Aucun autre que moi ne l'a dans son verger

Tarentelle

A E7 E B7 D

Pas de barré

Vous avez appris la danse, danse Vous avez appris les pas Redonnez-moi la cadence, dence Et venez danser avec moi Ne me laissez pas la danse, danse

La rumeur

D A A7 Em E7/G# A7/G

La rumeur ouvre ses ailes Elle s'envole à travers nous C'est une fausse nouvelle Mais si belle, après tout Elle se propage à voix basse

Clémentine et Léon

F C G7 D7 D Gm

Clémentine et Léon Barentin Qui vendaient des pendules à Pantin Se sont connus un jour en prenant leur journal A côté du café du Canal Et le jour de la Saint-Valentin

Les gens sans importance

C Dm7 | Fmaj7 Am G7

Ce sont des gens sans importance Avec des gestes quotidiens Qui font renaître l'espérance Et le bonheur entre leurs mains

Le cirque

Bb Eb/F Dm A7 F F7

Un petit cirque a installé sa toile Au coeur de la cité Le magicien comme un maître de bal Commence à répéter Lance la Terre au milieu des étoiles

Tisserand

Bm F# Em Em6 Bm/F# F#7

La vie n'est qu'un fil éphémère Chacun la tisse à sa manière A la mesure de son talent Depuis la nuit des temps Si tu devais tisser l'histoire

Qu'y a t-il après ?

A Dm Gm/E A7 Bb/F F

(Guitare à la ligne mélodique) Qu'y a-t-il après quand nos âmes ont disparu Quand nos coeurs ne battent plus près de ceux qu'on aime ? Si nos souvenirs se diluent dans l'infini Qu'en est-il de nos amours et nos amis ?

Hommage au passant d'un soir

Em B Am E7/G# Am/C E

Quand je jouais de la guitare Par plaisir ou par désespoir Rue Dufour et Rue Vaugirard, J'arrêtais vers onze heures du soir. Je fouillais mes carnets d'adresses

Trente ans

Bm7 A E7 E7/4 C#m7 Bm7(b5)

Qu'est-ce que c'est bien d'avoir trente ans On se moque de l'air du temps On est encore dans la jeunesse À cheval sur les souvenirs On a le temps de voir venir la vieillesse

N'aie plus peur

Dm Gm7 A C Fmaj7 Gm(add9)

Peur de mourir avant d'avoir pu chanter Toute la chanson de ta vie Peur de partir en laissant inachevée Une histoire d'amour manquée

Lucille et les Libellules

D Em7/D A7/4 C#(dim) Bm Gm/A#

Deux ou trois libellules en vol Troublaient Lucille Sur le chemin de son école En pleine ville Ces libellules en ville sont folles

Marie merveille, Marie bonheur

Gm D7 F C7 Am A4

Marie se réveille, un bol est sur la table Tout fumant de café chaud Elle met son bonnet, ses gants, prend son cartable Enfile enfin son manteau Et puis c'est la classe, et puis les années passent

J'ai le coeur en bois

Em9 Bb(dim) B7 Em Am Fmaj13

J'ai le coeur en bois Pour consumer ta résistance Et pour réchauffer ton indécence, ton indécence J'ai le coeur en bois Pour me défen ... dre J'ai le coeur en bois Ten ...dre

Avoir et être

E B A B7 C#m G#m

Parmi mes meilleurs auxiliaires Il est deux verbes originaux Avoir et Être étaient deux frères Que j'ai connus dès le berceau

Il me manquait toujours

C G7 F Dm7 C7 Em7

Jamais une autre source N'arrêtéra ma course C'est le fil de ton eau Qui trace mon chemin Je me perdrais sans doute

Un lilas pour Eulalie

G C D Em Am7 Am

Pas de barré

Suis allé courir à l'îlot Cueillir un lilas Suis allé courir à l'îlot Cueillir un lilas Un lilas pour Eulalie

Fragile

D(dim) Cm G7 G Cm/G Ab

Fragile, tendre, rebelle et insoumise, Comme une fleur sur la banquise, Douloureuse à la moindre brise, Quand le froid souffle sur ton coeur. Perdue, je te regarde qui avance,

Les mots qu'on n'a pas dits

A D F#7 E Bm A#7(dim)

Dans le fond des tiroirs y a des chansons qui dorment Et des mots que jamais on n'a dits à personne Qui auraient pu changer le cours d'une existence Mais qui ont préféré rester dans le silence Des phrases emprisonnées dans des yeux qui s'appellent

La mer ressemble à ton amour

A D6/E C F6/G E G7/B

La mer ressemble à ton amour Sa couleur change au gré des jours Mais dans son âme elle est la même Elle est fidèle à ceux qui l'aiment Elle a le temps pour paysage

Pour que tu ne meures pas

G G(sus2) D Am Cm/Eb Am/E

Pour que tu ne meures pas J'ai prié jour et nuit Un Dieu que j'ignorais Pour qu'il te garde en vie Je priais à genoux

Le temps s'écrit sur ton visage

Bb F/C F/A Cm7/Bb Cm7 Eb/G

Le temps s'écrit sur ton visage Mais ne sois pas triste pourtant Toi qui voudrais m'offrir l'image De tes vingt ans Le temps s'écrit bien davantage

Bientôt vingt ans

E7 Am Dm6 Dm A7 Am/C

Bientôt vingt ans se sont passés Et jamais je n'aurais pensé Qu'à l'épreuve de l'avenir Tant d'amour puisse encore grandir

Petite fille

C F G7 Dm7

Pas de barré*

Petite fille qui rit dans ma maison, Tes yeux sont des soleils, ton coeur un horizon. Tes cheveux de ruisseau coulant sur tes épaules, Tu t'envoles et me frôles. Un grand vent est entré dans ton coeur un matin

J'attends

Em B7 E/G# Am Em/B C#7(dim)

J'attends les grands sommets de la plus haute étoile Où déposer ton coeur pour le garder vivant. J'attends de traverser la vie de salle en salle, De couloir en entrée, de fauteuil en divan. J'attends de reposer sans peine et angoisse

Fany

G C#m7(b5) B7 D D/C# D/B

Fany quand elle rêve C'est que la nuit s'achève Elle voit le monde à son réveil Avec les yeux de son sommeil

Le chemin du pays où rien n'est impossible

G C D D4 A D7

C'est moi qui ai choisi ce chemin difficile. Aujourd'hui je m'arrête à deux pas du ravin À regarder le vide avec un air tranquille, Et si je n'ai pas peur, c'est de tenir ta main. Je n'ai plus qu'à marcher vers l'étape suivante

L'écritoire

C Dm7/G Fm/Ab G6 Em/B C7/Bb

Le jeune homme écrivait Penché sur l'écritoire éclairé de la rue par une aurore avare Et les mots se suivaient comme le fil des ans Sans jamais s'arrêter un instant

Les p'tites casquettes

D A G A/E D/F# E

On r'prend pas nos petites chansons dans les guinguettes, On n'entend pas nos refrains sur les boulevards. On voit pas nos noms partout dans les gazettes, On met pas nos coeurs à nu dans les canards. On a tellement peur d'attraper la grosse tête

Le bûcheron

A D A7 E Eb7(b5) E7

Il a fallu qu'un jour un bûcheron se lève Abatte un beau cyprès pour vendre à la scierie Qu'un amateur de bois pour faire sécher la sève Attende patiemment la moitié de sa vie

Les fées

C G7 Dm7/F C/E Dm7 F

Tu ne pouvais jamais dormir Sans que j'invente pour ton plaisir Des histoires de magiciens Qui font tout avec rien, Et j'inventais, pour que tu dormes,

Le soleil sur l'agenda

Bb Eb F7 F Gm Bb/D

Ce jour-là, c'était un soleil Griffonné sur mon agenda. Le printemps faisait des merveilles, ce jour-là. J'étais bien, tu étais sereine, Et je sais qu'à cent lieues de là,

Jonathan

C G7/4 Bb7/4 Ebmaj7 Fm7 Eb

Va-t-en dire au vent qui t'amène Que le monde n'est rien sans toi Il n'y a que l'amour qui t'entraîne A monter plus haut chaque fois Et caché derrière ton épaule

La ligne de vie

Bb F A7 Dm C7 Eb

Dix ans de poèmes en batailles Que nous étrennons notre amour Perpétuelles fiançailles Qui m'étonnent encore chaque jour A force de lire au passage

Les dates anniversaires

Dmaj7 D D6 Em Em(maj7) A7

J'ai un profond respect des dates anniversaires Ces portes que le Temps dispose autour de nous Pour ouvrir un instant nos coeurs à ses mystères Et permettre au passé de voyager vers nous. Je suis toujours surpris par les coïncidences

La farandole

E B7 E/G# A E/B F#

Je me souviens de ces farandoles Que l'on faisait quand j'étais enfant. L'une d'entre elles avait des paroles, La farandole du cerf-volant. Comme, comme, comme le vent

Sur une mappemonde

F C Bb C/G F/A G7

Sur une mappemonde On voit la mer en bleu Que la Terre est bien ronde Que tout va pour le mieux Mais au niveau du sol

Les Batignolles

C G F C/G B Em

Quand le courais dans les rigoles Quand je mouillais mes godillots Quand j'allais encore à l'école Et qu'il fallait se lever tôt J'avais à peine ouvert la porte

Le village endormi

E E(sus4) A B7 C#m7 A#(dim)

Loin, sous la mer des nuages Est un village endormi Où sont les gens ? Où sont les gens Ils sont partis depuis longtemps

Pour l'amour d'un enfant

C G F Eb D Ab

Pour l'amour d'un enfant, arrêter le temps Pour seule arme, une larme et pourtant Les chagrins de la nuit se sont évanouis. Le bonheur, au fond des coeurs, a fleuri.

Le mur de lierre

D A A7

Pas de barré

Il s'est couvert de lierre, le mur de la maison. Il s'est couvert de lierre et dans mon coeur, au plus profond. Plus jamais ne repoussent l'ortie ni le chardon. La vie devient plus douce et de l'hiver jusqu'aux moissons. Plus jamais ne repoussent ni ne repousseront

Venise

F Bb C F7 Bbm

Comme surgie du fond des âges, Immobile dans son voyage, Mosaïque de sang et d'or, Venise a posé le décor. Tout est pour l'oeil dans ce théâtre :

Autour d'elle

A D/E C#m E G#7 A/B

Autour d'elle On voit courir tous les enfants Qu'elle apprivoise ou qu'elle attend Elle qui rêvait d'en avoir tant Et c'est Noël

Le cours du temps

F Bb Bbmaj7/F F7 Bbm C4

Oh ! Que j'aimerais sans cesse Arrêter le cours du temps Dans le lit de la tendresse, Sur les rives du printemps Comme un fleuve intarissable,

Dans la maison de Normandie

C G7 F C7 D7 F#(dim)

Dans la maison de Normandie Tout a rouillé, tout a jauni, Mais le bonheur est encore là, blotti Dans les détails, dans les taillis,

La légende des arbres

D G A A4 Bm F#7

Un jour, le roi des arbres réunit ses sujets Dans son palais de marbre, au coeur de la forêt. Le chêne à Brocéliande, le cèdre du Liban Et le vieux pin des Landes conçurent un vaste plan. Le vent porta l'affaire à travers les forêts.

Instants de trêve

E7(b9) B7 F#m7(b5) Fmaj7 A7(#9) Bm7(b5)

Ton univers se penche au bord de ma misère Et ton regard s'éclaire en rencontrant le mien Je voudrais que ça dure encore un millénaire C'est comme une oasis au milieu du chagrin

Le fataliste

C G7 F C/G C7 A7

Je suis devenu fataliste Le jour où je l'ai rencontrée. Elle avait le regard bien triste Et plus rien ne l'intéressait. Qui des deux a consolé l'autre,

Histoire d'amour

C Dm7 G F C/E Dm

J'ai une grande histoire d'amour Avec les enfants qui m'entourent Ils m'accaparent ils me capturent Ils me ligotent et me torturent Puis ils s'endorment dans mes bras

Quand les bateaux reviennent

C G7 Dm7 F Dm D7

Quand les bateaux reviennent Il reste sur leurs flancs Des lambeaux décevants Du vent qui les emmènent Quand les bateaux revien - nent

Au temps du pain et de l'eau

Eb Bb Eb/G Ab Eb7 Abm

Au temps où nous n'avions que du pain et de l'eau Où tu trouvais moyen de nous faire des gâteaux Ton amour dépassait les murs de la maison En guise de cadeau, je t'offrais des chansons On pourrait supposer que les choses ont changé

Mon ami Cévenol

E A B7 Am A6 B

Il existe une auberge à deux pas d'une école Quelque part en pays cévenol Comme un vieux coeur de pierre sur le flanc d'un rocher Au milieu d'un village oublié On y fait des festins mais celui qui les sert

Retour d'Asie

D D/F# Gm6 G Em A

Dans un avion venant d'Asie Quatre bébés sont endormis Un bracelet dit leurs prénoms Sur du tulle à l'encre marron Leur adresse est à l'arrivée

Les chemins de la liberté

C Dm7 G7 Fmaj7 C7 F

Il nous a montré le chemin Qui montait jusqu'à la maison Dans le brouillard, dans le crachin On se serait perdu sinon Il avait l'air heureux, serein

La valse des étiquettes

D A7 G A E7 F#7

Je suis le gentil troubadour Le bûcheron de la chanson Le fermier du 45 tours L'écolo du microsillon Le Villon de la salle des fêtes

Le piano de Mélanie

E Em Am Em7 Cmaj7 B7

Au plus profond de ma mémoire Je l'ai cherchée sans la voir Si son visage était doux Son image était trop floue

La statue d'ivoire

Am E D G C Em

Il me plaît de penser que la statue d'ivoire Des amants enlacés ont fait l'amour ce soir Ce tout petit cadeau pour commencer l'année Leur sourire était beau comme un matin d'été

Dans les jardins des baladins

F Bb C7 Db7 F7 Gm7

Dans les jardins des baladins Lorsque les gens s'arrêtent un jour C'est pour cueillir un peu d'amour Et de bonheur, le temps d'une heure Et pour s'en réchauffer le coeur

J'ai caché ton mouchoir

Gm Am F7 D7 Cm7 Bbmaj7

J'ai caché ton mouchoir, j'ai caché ton mouchoir. Je te dirai où, plus tard. J'ai caché ton mouchoir, j'ai caché ton mouchoir. Tu peux pas pleurer ce soir. Comme il faut tout prévoir, j'ai cassé ton miroir.

Bébé soleil

Dm7/G C G Eb Bb Em7/A

J'ai un Bébé Soleil Dans le creux de mes nuits Qui berce mon sommeil Et qui luit Frimousse ébouriffée

Frédérique endormie

Cm Bb Bb/D F F/A Eb

Frédérique endormie Un visage d'enfant Au milieu du tumulte De ses cheveux défaits Immobile

Le bonheur infernal

Bb F Cm Eb Db Gm

Le destin me poursuit et s'attache à mes pas Pour que tout me sourit malgré moi. J'ai beau faire, tout va bien jusqu'au moindre détail, Ça n'a jamais de fin ni de faille. Le printemps m'éblouit et la vie m'émerveille,

Les choses qu'on ne dit pas

F C Bb G C4

J'ai inventé des mots jaillis de nulle part Et repoussé les murs de pierre de ma mémoire Pour agrandir le monde et cacher mes trésors. Je chercherai peut-être bien longtemps encore. J'ai trouvé quelquefois le bonheur et la joie,

Blessures d'enfance

Dm C A7 Dm7 Dm7(b5) Am

On ne sait pas toujours à quel point les enfants Gardent de leurs blessures le souvenir longtemps Ni comme on a raison d'aider à s'épanouir Cette fleur dans leur âme qui commence à s'ouvrir

Dans l'eau de ses silences

C#m E F#m B7 E/D# B

Le jour qui vient de naître Dessine la fenêtre Au mur de la vieille chambre Et peint septembre aux couleurs d'ambre Une larme qui perle

La grande maison des vacances

C G F Fm D/F# C7

On a volé à septembre quelques jours avant de prendre Le chemin vers notre vie d'erran - ce. Une dernière tasse de thé avant de ranger l'été Dans la grande maison des vacan - ces. Les photos dans l'appareil, ça n'est pas vraiment pareil

Yen

A A4 A2 E A7 B(dim)

Yen, Ma petite fleur vietnamienne Je t'aimerai quoi qu'il advienne Pose ton coeur tout près du mien Yen

Le coeur gris, le coeur gros

Em B7 Am Em7/D Em/C# F#7

Je rendais visite à des amis cousins Qui venaient de perdre leur mère Que j'avais aimée, mais d'un amour lointain Comme on fait souvent sur la ter - re. Je rendais visite à ces amis cousins