Georges Moustaki
Accords et partitions
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Ma libertéAm C Dm E7 F G
Ma liberté, Longtemps, je t'ai gardée Comme une perle rare Ma liberté, c'est toi qui m'a aidé À larguer les amarres
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Il est trop tardG D7 D G7 C Am
Pendant que je dormais, pendant que je rêvais Les aiguilles ont tourné, il est trop tard Mon enfance est si loin, il est déjà demain Passe, passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps
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Ma solitudeA D E7 F#m Bm7 C#m
Pour avoir si souvent dormi Avec ma solitude Je m'en suis fait presqu'une amie Une douce habitude Elle ne me quitte pas d'un pas
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Sans la nommerDm Gm A7 C7 F D7Pas de barré*
Je voudrais sans la nommer Vous parler d'elle Comme d'une bien aimée, D'une infidèle Une fille bien vivante
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Les eaux de MarsC/Bb D9/A Fm6/Ab C/G Fm6 D9/F#
Un pas, une pierre, un chemin qui chemine, Un reste de racine, c'est un peu solitaire, C'est un éclat de verre, c'est la vie, le soleil, C'est la mort, le sommeil, c'est un piège entr'ouvert.
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Il Y Avait Un JardinE7 A D C#m E(sus4) F#m
C'est une chanson pour les enfants Qui naissent et qui vivent entre l'acier Et le bitume entre le béton et l'asphalte Et qui ne sauront peut-être jamais Que la terre était un jardin
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Le temps de vivreA D E F#m C#m E7
Nous prendrons le temps de vivre D'être libres, mon amour Sans projet et sans habitude Nous pourrons rêver notre vie
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Le facteurEm C D B7 Em7 G
(Parlé:) « Le jeune facteur est mort, il n'avait que dix-sept ans » (L'amour ne peut plus voyager) (Il a perdu son messager)
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En MéditerranéeG C D7 Bm D7/A Em
Dans ce bassin où jouent Des enfants au yeux noirs Il y a trois continents Et des siècles d'histoires Des prophètes, des dieux
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Grand-PèreAm E7 G7 C Dm Dm7
C'est pour toi que je joue, Grand-père, c'est pour toi Tous les autres m'écoutent, mais toi, tu m'entends On est du même bois, on est du même sang Et je porte ton nom et tu es un peu moi
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La Ligne DroiteA C F F#m Bm Fm
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite : Je sais qu'il faudra faire encore des détours Et voir passer encore des jours et des jours, Mais sans que rien ne vienne éteindre notre hâte.
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Chanson criC F G E Am
Je veux que ma chanson soit comme un cri d'alarme Entre un air à la mode et un chanteur de charme, Et même si je ne chante pas assez fort, Qu'on veuille m'écouter trois minutes encore.
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JosephC G7 F Em Am D7
Voilà c'que c'est mon vieux Joseph Que d'avoir pris la plus jolie Parmi les filles de Galilée Celle qu'on appelait Marie
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Les Amis De GeorgesE A B7 F#7 G#7 C#m7
Les amis de Georges étaient un peu anars Ils marchaient au gros rouge et grattaient leurs guitares Ils semblaient tous issus de la même famille Timides et paillards et tendres avec les filles
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Nous sommes deuxDm A7 Gm C7 F Bb
[Grille A] Nous sommes deux; nous sommes deux Huit heures vont bientôt sonner Éteins la lampe; le gardien frappe Ce soir, ils reviendront nous voir
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La mer m'a donnéA E D Bm E7 A4
La mer m'a donné Sa carte de visite Pour me dire : « Je t'invite A voyager » J'ai de grands chevaux
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SarahAm E7 Em B7 C F
« Si vous la rencontrez bizarrement parée Trainant dans le ruisseau un talon déchaussé Et la tête et l'oeil bas comme un pigeon blessé monsieur Ne crachez pas de jurons ni d'ordures au visage fardé de cette pauvre impure Que déesse famine a par un soir d'hiver
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La Carte Du TendreC Am Dm G7 E Bb
Le long du fleuve qui remonte Par les rives de la rencontre, Aux sources d'émerveillement, On voit dans le jour qui se lève S'ouvrir tout un pays de rêve,
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GaspardC G G(sus4) Am Bb Eb
Je suis venu calme orphelin Riche de mes seuls yeux tranquilles Vers les hommes de grandes villes Ils ne m'ont pas trouvé malin
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Les Amours Finissent Un JourAm E7 Bm7(b5) F Bm11(b5) Dm
Les amours finissent un jour, Les amants ne s'aiment qu'un temps. A quoi bon te regretter, Mon bel amour d'un été ? Voici déjà venir l'hiver;
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Pourquoi mon DieuEm B7 D G Am S.A.
Qu'adviendra-t-il de moi mon Dieu Qu'adviendra-t-il de moi de nous On peut sourire on peut souffrir On peut mourir d'un souvenir Pourquoi mon Dieu, pourquoi mon Dieu
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VoyageAm C F Dm G Em
La fille près de qui je dors m'enroule dans ses cheveux d'or Comme une araignée dans sa toile Moi j'en appelle à mon étoile qui me fera trouver le nord Les bateaux reposent encore dans les eaux profondes du port
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Chanson pour elleC Dm7 G F G7Pas de barré*
Elle ne fait pas l'amour, elle aime Elle ne marche pas, elle danse Elle ne parle pas, elle chante Elle ne fait pas l'amour, elle aime
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DanseC F G7 G Dm Em
Danse tant que tu peux danser, danse autour de la terre, Libre comme un poisson dans l'eau, comme un oiseau dans l'air, Léger comme le vent qui danse dans les arbres Ou le mât d'un bateau qui danse sous la vague.
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Donne du rhum à ton hommeC G7 F (S.A)
Donne du rhum à ton homme Du miel et du tabac Donne du rhum à ton homme Et tu verras comme il t'aimera
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Et pourtant dans le mondeA Dm Gm Bb Eb /A
Tu me diras que j'ai tort de chanter La révolution et la liberté Que tout ça ne sert à rien Que ce n'est pas encore pour demain Et pourtant dans le monde
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L'homme au coeur blesséD G A7 APas de barré
Dans le jardin de l'homme au coeur blessé L'herbe est brûlée, pas une fleur Sur l'arbre mort, plus rien ne peut pousser Rien que les fruits de sa douleur.
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Rien n'a changéEb Ab Bb Cm Bb7 Gb
[Refrain :] Rien n'a changé et pourtant tout est différent Rien n'est pareil et pourtant tout est comme avant Où es-tu, si loin, mon amour ? Pourquoi es-tu si loin.
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PortugalE F E7 Am G7 C
Oh ! Muse, ma complice, petite soeur d'exil, Tu as les cicatrices d'un vingt et un avril. Mais ne sois pas sévère pour ceux qui t'ont déçue De n'avoir rien pu faire ou de n'avoir jamais su ! A ceux qui ne croient plus voir s'accomplir leur idéal
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Ce soir mon amourE B7 A F#m B(dim) C#7
Ce soir mon amour je ne t'aime plus Tu es plus loin que la distance qui nous sépare Et d'autant plus absente que tu n'es nulle part Plus étrangère que la première venue
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Marche De Sacco Et VanzettiAm /C C G/B G7 Dm7
Maintenant, Nicolas et Bart Vous dormez au fond de nos coeurs Vous étiez tout seul dans la mort Mais, par elle, vous vaincrez (x5)
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AlexandrieC G7 C7 F Fm Cmaj7
Je vous chante ma nostalgie Ne riez pas si je rougis Mes souvenirs n'ont pas vieilli J'ai toujours le mal du pays
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HiroshimaGm G4 F Bb Ab
Par la colombe et l'olivier Par la détresse du prisonnier Par l'enfant qui n'y est pour rien Peut-être viendra-t-elle demain...
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Tes gestesG A D C E7 Bm
Plus tendres qu'un aveu, tes gestes me désarment Ta main dans tes cheveux ou qui sèche une larme Tu mêles savamment l'innocence et le charme Ta jupe de quinze ans et tes jambes de femme Tes bras encore si frêles deviennent rassurants
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Je suis un autreC G D7 Am F G7
Je suis un débutant aux tempes qui blanchissent Un beatnik vieillissant, patriarche novice Jardinier libertin aux goûts d'aventurier Voyageur immobile et rêveur éveillé
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Eden BluesE A B7Pas de barré
En descendant le fleuve argent Qui roule jusqu'au Nevada On voit la plaine qui s'étend A l'est de Santa Lucia Les villes s'appellent Natividad,
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La vieillesseC Dm Cmaj7/B A7 Am Dm7
Où et quand viendra-t-elle et comment sera-t-elle En robe de velours ou vêtue de dentelle Chargée de nostalgie ou porteu - se d'ivresse La vieilles - es - se?
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FlamencoBb A D Dm Gm C7
Qui le premier pourra chanter Les accords de la liberté ? Qui chantera le flamenco Dans une Espagne sans Franco ? Ce sera fête ce jour-là
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J'ai vu des rois servilesEm G Bm C
J'ai vu des rois serviles et des mendiants superbes J'ai respiré des roses au creux des mauvaises herbes Et j'ai senti le vent sur mon visage imberbe Fils d'un fleuve tranquille et d'une forêt vierge
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Heureusement qu'il y a de l'herbeG7 Cm C Fm C7 FPas de barré*
Il y a des chansons qui reviennent Comme revient le mois de mai Chansons d'amours vieilles rengaines Où toujours rime avec jamais Je veux sur la même musique
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C'est làA D E E7 C#m C#
(Arpèges:) C'est là que le_ mon_-de commen_-ce_ C'est le début_ de l'infini_ Jardin secret_ couleur de nuit_ Royaume d'om_-bre et de silen_-ce_
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On est tous des pédésE(dim) A7 Dm7 E Bm7 Am7
On est tous des drogués Des fainéants alcooliques Qui ne pensent qu'à draguer Et jouer de la musique Des poètes ratés
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ChansonG D F#m F#7 Bm A7
Chanson d'amour et d'amitié Chanson d'un vieux routier De la vieille rengaine Chanson des rues et des pavés Perdue ou retrouvée
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Dans Mon HamacC G7 F D7 G6 /
Le soleil s'est posé là-haut, Léger comme un matin de Pâques. Moi, je suis couché sur le dos, Dans mon hamac.
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NadjejdaAm G7 G#(dim) Dm F C
NA-DJE-EJDA, NA-DJE-EJDA En russe ça veut dire espéran/ce NA-DJE-EJDA, NA-DJE-EJDA En amour.
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BahiaD G C APas de barré
Bahia des pêcheurs, des marins, Bahia des filles du port, Bahia de tous les saints, Bahia de Saint-Salvador.
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Votre Fille A Vingt AnsC C(aug) Am Cmaj7 G7 Dm7
Votre fille a vingt ans. Que le temps passe vite ! Madame, hier encore, elle était si petite Et ses premiers tourments sont vos premières rides, Madame, et vos premiers soucis.
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Mendiants et orgueilleuxCm Eb Fm Bb Db Ab
A regarder le monde s'agiter et paraître En habit d'imposture et de supercherie On peut être mendiant et orgueilleux de l'être Porter ses guenilles sans en être appauvri
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Pourquoi je chanteC F Am F9 D G
Je chante des poèmes Que je n'ai pas écrits Je chante des "je t'aime" Que je n'ai jamais dits Je chante des révoltes
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Ballade pour cinq instrumentsBbm Ebm F7 Cm7(b5) Db
Pour faire pleurer Margot, pour faire danser grand-mère, Pour faire chanter les mots de ma chanson douce amère, Laisse glisser ton archet le long de la chanterelle ! Donne-moi le LA caché dans l'âme du violoncelle !
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Les amisC G FPas de barré*
Je voudrais mes amis vous offrir à ma table Les meilleurs vins les meilleures nourritures Du tabac parfumé des herbes délicates Et des liqueurs aux couleurs enivrantes
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La pierreAm E7 F Dm GPas de barré*
Devant la pierre abandonnée Fleurie de quelques fleurs fânées, Juste une croix qui déchire le vent, Mes souvenirs sont les seuls survivants, Juste une croix qui déchire le vent,
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Homme (je te salue)D Em Em7Pas de barré
Homme de la terre et des arbres Homme de lumière et de marbre Homme de poussière et de vent Homme de la chair et du sang
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Espérance nos enfantsG A C Bm F Em
Nous traçons des frontières Nous nous faisons la guerre Pour défendre un drapeau Ou sauver notre peau Mais parmi le vacarme
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Ballade en fuméeA D E7 G C#m7 C#m
Te voilà tombé en disgrâce Tu peux toujours te parfumer Te voilà presque mal aimée Pourtant tu gardes ton panache Même s'il n'est que de fumée.
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Rue des fosses Saint-JacquesPas de barré
PARTIE I [2x] PARTIE II :
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Elle est elleA E7 D A7 C F
Elle est docile elle est rebelle Elle est changeante et éternelle Elle est blue-jean elle est dentelle Elle est vestale elle est charnelle Elle est elle est elle est elle est elle est
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Pour un amiA E7 A7 BmPas de barré*
Pour un ami qui souffre, pour l'enfant qui dort, Pour un chagrin d'amour, qui ne veut pas finir, Pour une nuit d'hiver en Méditerranée, Pour un verre de vin partagé à plusieurs, Pour que dansent les vagues captives dans le port,
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Les Orteils Au SoleilC F C7 G7 G B
Je laisse jouer mes orteils Dans les trous de mes espadrilles Pour qu'ils voient un peu le soleil, Comment qu'il bri-i-lle
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M'zelle GibsonBm G A D F# F#m7
Mam'zelle Gibson On s'est connus en Amérique Dans un magasin de musique Où ne venait presque personne Mam'zelle Gibson
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Requiem pour n'importe quiAm Dm7 Em Fmaj7 Em7 F
Il est mort comme du bois sec. Ça pouvait être n'importe qui, Un enfant de l'Andalousie Ou le frère du soldat Schveik. Il est mort, la guerre est finie.
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Dire qu'il faudra mourir un jourAm7 Bbm7 Bm7 Cm7 C#m7 F#m7
Dire qu'il faudra mourir un jour, Quitter sa vie et ses amours, Dire qu'il faudra laisser tout ça Pour Dieu sait quel au-delà.
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Humblement Il Est VenuE A B7 E7 Am F#m7
Humblement il est venu On ne l'a pas reconnu Il était mal habillé Il n'avait pas de souliers Et parce qu'il était pieds nus
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Où mènent ces routes devant moiAm G C F D E
Où mènent ces routes devant moi ?, Où vont ces trains que je ne prends pas ? Les bateaux qui partent me laissent sur le quai, Je commence à être fatigué
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Ephémère éternitéE7 Am A7 Dm G7 CPas de barré
Une éphémère éternité Moment de grâce et de beauté Une rencontre où chaque instant Dure jusqu'à la fin des temps Une éphémère éternité
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Le droit à la paresseEm Am D G F B7
Je voudrais rendre grâce à celui qui peut-être A été mon premier et mon unique maître Un philosophe mort voici quelques décades Mort de son propre choix, ni trop vieux, ni malade.
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MargotPas de barré
PARTIE I PARTIE II PARTIE III PARTIE II PARTIE I
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Nous VoulionsEm G B7 Bm C D7
Nous voulions changer le cours de l'histoire Nous voulions toute la mer à boire Nous voulions des châteaux en Espagne Nous voulions rapprocher les montagnes
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Les enfants d'hierD7 Em A7 DPas de barré
Nous sommes des enfants d'hier Qui n'ont pas encore grandi Nous tirons encore la langue Et nous faisons beaucoup de bruit. Nous jouons avec des guitares
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Tu m'attendaisEm Am Bm D G C
Tu m'attendais au bord d'une forêt devant la mer près d'une cheminée Tu m'attendais la table était dressée on entendait la mer les arbres Frémissaient Tu me cherchais de pays en pays, de vallée en clairière, de saison en saison
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Tu n'as plus l'air d'une enfantC G7 A7 D7 Fm E7
Et maintenant, rien n'est plus comme avant Tu n'as plus l'air d'une enfant Tu as grandi; Ce n'est plus moi aujourd'hui Qui t'emmène au ciné le mercredi
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La Jeune filleBm D F#7 A G F#
Maman, parfois tu exagères Tu ne vois pas que j'ai grandi J'ai dix-sept ans depuis hier Je suis belle et on me le dit
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AdolescenceA E7 D A4 S.A.
Je m'arrêtais parfois pour cueillir une fleur Pour cueillir une fille sur le bord d'un chemin Ou bien lorsqu'il y avait une panne à mon moteur Et puis je repartais un peu plus loin
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Dame GuitareCm F Ab Fm C4 Db
Je parle de toi très souvent Souvent tu m'as donné la rime Et c'est ainsi, donnant, donnant Que je te consacre cet hymne. Tu as la hanche généreuse
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Jeux DangereuxDm F C Bb Gm Am
On joue à se frôler On joue à se brûler On joue sans s'avouer Que l'on ne fait que jouer On triche quelques fois
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Le Temps de nos guitaresE7 Dm7 Am G7 Cmaj7 Fmaj7
Au joli temps de nos guitares Brassens criait "Gare au gorille" Sacha parlait de sa famille Maxime était né quelque part
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Les marchandsAm G Dm C E9
Il y avait des bois et des champs Les fruits poussaient spontanément Et les fleuves étaient transparents Avant que viennent les marchands.
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Les mille routesBb F Eb Gm Dm Ab
Au carrefour du c½ur du monde Mille routes se rejoignent Et ceux qui marchent sur les routes Ce sont mes amis de partout Ils ne marchent pas en rangs serrés
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Chaque instant est toute une vieC F G Bb Em Fm
J'aimerais croiser ton chemin Prendre tout simplement ta main Et t'emmener au bout du monde A pied à cheval en bateau Comme dans les romans photos
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Je passeDm Dm6 Gm Dm7 A C
Au poker, à la guerre, je passe Déserteur ou tricheur, moi je passe De châteaux en Espagne En pays de Cocagne Je ne sais où je vais, je passe
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Chanter tout hautG9 Dm7 Cm7 Dm9 Fm7
[Refrain :] Je voudrais chanter tout haut Ce que je pense tout bas. Je voudrais chanter tout haut Ce que je pense tout bas.
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Les ColombesA E E7 D A7 F#m
Dans ta gorge ronde Vierge d'angélus Sont cachées deux colombes Doux oiseaux de Vénus Ô colombes de rêve
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Quand j'étais un voyouFm Cm G7 Bb7 Eb Db
Ah ! Que la vie était facile Je ne me faisais pas de bile J'étais bon pour tous les mauvais coups Quand j'étais un voyou Je me prenais pour un poète
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Le marteau d'orEm D S.A. G Am
J'ai roulé ma bosse Sur tous les chemins, Quand un jour la chance M'a fait trouver enfin Un marteau d'or
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Nous N'étions Pas PareilsAm G7 C C/B Fmaj7 Em7
Nous n'étions pas pareils Moi, l'enfant du soleil Et toi, fille des brumes Tu avais la peau claire Plus blanche que l'hiver
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L'inconsolableA E7 Bm F#m Dm Em
Le regard lointain, le sourire éteint L'inconsolable se tait Son visage est lisse, pas de cicatrices Pas même un grain de beauté Frêle est sa poitrine, il a les mains fines
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GuitareAm E7 Dm E F G
Guitare, ô ma compagne, jolie fille d'Espagne, Tu glisses sous mes doigts comme un bateau de bois, Venu du fond des âges, sans mat, sans équipage, Mais chargé de Refrains, de joies et de chagrins.
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Le MaraudeurC G7 Am F Em D7
Mademoiselle de bonne tenue Pardonnez-moi d'être venu Faire pousser la mauvaise herbe Dans vos jardins entretenus D'avoir cueilli dans vos vergers
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Fleurs de méningesA E7 D Dm F#m A7
J'ai la méninge qui fleurit La nature m'a tout appris Je suis poète Ma fortune est bien entendu Comme un beau jardin suspendu