Diane Dufresne
Accords et partitions
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J'ai rencontré l'homme de ma vieC C#m A Dm G7 E7
Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? J'fais mon possible Prends-tu d'l'eau dans ton whisky ? Non, j'le prends straight
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Chanson pour ElvisD A7 B7 D7 E7 F#7
Si tu savais, Elvis, tout c'que t'étais pour moé A-avec-ec ton-on coq en six, pis ta guitare chromée J'avais des shakes dans l'corps quand j'entendais « Hound-Dog » Dans l'juke-box du snack-bar où j'vendais des hot-dogs Moé qui rêvais d'faire une actrice pour tourner un film avec toé, Elvis
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Le parc BelmontAm G F Dm C E
Quand j'étais enfant J'voulais toujours qu'on m'emmène Au parc Belmont Pour moi, c'était ça la vie C'était la fête
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J'ai douze ansG Fmaj7 E7 Am Cm Bm7
Quand je r'garde la télévision on parle seulement De pollution et de surpopulation P't'êt', p't'êt'que la bombe à neutrons ce sera Le meilleur remède contre la misère sur la terre eh !
Diane Dufresne est née dans une banlieue ouvrière de Montréal le 30 septembre 1944. Sa mère meurt alors qu'elle a 12 ans et elle quitte l'école pour s'occuper de son frère et de sa sœur. Très tôt, elle prend goût à se déguiser et à se produire sur scène, et quelques années plus tard, un emploi d'infirmière lui permet de se payer des cours de chant. Son premier engagement professionnel a lieu dans un bar de la banlieue de Montréal, où elle chante des standards d'artistes français et québécois tels que Ferré, Brel et Vigneault. Sa rencontre avec l'écrivain lyrique Luc Plamondon en 1965 lui permet de travailler sur des textes plus personnels. En 1966, toujours inconnue au Québec, elle part pour la France. Québec-Paris-Québec Contrairement à son répertoire au Canada, elle interprète en France des chansons d'auteurs québécois tels que Jean-Pierre Ferland, Claude Léveillée et Félix Leclerc. Elle se produit dans les principaux cabarets en vogue, dont L'Ecluse et L'Echelle de Jacob. Elle prend des cours de chant à l'école Jean Lumière, étudie l'art dramatique avec la comédienne Françoise Rosay, mais elle n'a guère plus de succès qu'au Québec. Un journaliste qui la voit se produire à Paris écrit un article élogieux à son sujet, grâce auquel, de retour au Québec en 68, elle sort son premier 45 tours, "Mon Cœur est fou". Les Canadiens accueillent chaleureusement le disque et Diane travaille davantage et développe son incroyable talent d'interprète sur scène. En 1969, le public québécois goûte pour la première fois à cette folie caractéristique de Dufresne dans la revue "Les Girls", dans laquelle elle joue et chante. L'homme de ma vie Elle rencontre l'écrivain François Cousineau, qui devient son partenaire et écrit ses plus grands succès. Il travaille pour le cinéma, donne de nombreux concerts et joue tous les soirs, pendant les étés 70 et 71, avec Dufresne au théâtre d'été de La Marjolaine, près de Montréal. En 1972, lorsque Cousineau s'associe à Plamondon, la longue série de succès de Dufresne commence avec l'album "Tiens-toé ben, j'arrive !" qui sort en décembre. On y retrouve le style caractéristique de Dufresne : l'intensité, l'humour, l'autodérision, la provocation, le romantisme joyeux et rock'n'roll non dénué d'une certaine violence, et surtout une voix d'une exceptionnelle polyvalence. Le succès de l'album (60.000 exemplaires vendus) est dû principalement à un titre devenu un standard de Dufresne, "Aujourd'hui j'ai rencontré l'homme de ma vie". En décembre, pour le lancement du disque, Diane a chanté au théâtre Le Patriot, une salle de Montréal, puis a fait une tournée dans tout le Québec. Aucun trou n'a été fermé pour faire de chaque spectacle une célébration unique et les fans ont adoré son jeu de scène flamboyant avec ses costumes, ses coiffures, son maquillage et sa direction artistique. En 1973, lorsque Diane Dufresne fait la première partie de Julien Clerc à l'Olympia à Paris, le public découvre l'impact live d'un nouveau nom de la musique québécoise, comme il l'avait fait quelques années plus tôt avec Robert Charlebois. Elle reçoit un accueil mitigé, mais en général, les Européens sont enthousiasmés par son imagination visuelle et musicale frénétique. Show girl Dès lors, les succès s'enchaînent et les spectacles se succèdent. En 74, elle monte "A part de ça, j'me sens ben/Opéra-Cirque", spectacle tiré de l'album du même nom sorti l'année précédente. Elle est également de retour en France avec sa tournée "Québec à Paris". En 75, elle sort l'album "Sur la même longueur d'ondes", qui contient les tubes "Les hauts et les bas d'une hôtesse de l'air" et "Chanson pour Elvis", tous deux écrits par Plamondon. Cette année-là, son spectacle, "Mon premier show", contient à nouveau une série de tableaux vivants et illustre le malin plaisir qu'elle a toujours pris à dépouiller la façade des faux-semblants théâtraux pour montrer l'envers du décor : à la fin du concert, le rideau et les décors sont levés pour laisser apparaître la scène et les coulisses complètement nues. Après deux nouveaux spectacles en 77, "Sans entracte" et "Spectacle au Café campus", elle revient à l'Olympia à Paris, où elle se produit du 13 au 19 mars, cette fois en tête d'affiche. Sa longue collaboration avec François Cousineau prend fin à cette époque, mais en 1978, sa carrière fait un nouveau bond en avant avec la comédie musicale "Starmania", écrite par Michel Berger et Luc Plamondon, dans laquelle elle incarne un de ses personnages favoris, la star sur le déclin. Enregistré en 78, le spectacle est créé l'année suivante au Palais des Sports de Paris. Déguisement Toujours en 78, lors de son spectacle "Comme un film de Fellini" au Théâtre St-Denis de Montréal, Dufresne a introduit une nouvelle dimension en demandant au public de venir au spectacle en se déguisant. L'idée a parfaitement fonctionné et est devenue un élément incontournable de ses performances live dans les années suivantes. En 79, elle sort l'album "Striptease", avec ses deux superbes titres, "J'ai douze ans", sur sa mère décédée quand elle avait douze ans, et "Le Parc Belmont", une chanson inquiétante sur la folie. Au début des années 80, les mises en scène de la diva deviennent encore plus audacieuses. Le 24 juin 1980, jour de la fête nationale du Québec, elle se produit à Paris dans la célèbre salle rock Le Palace, les seins à peine dissimulés par un voile. L'année suivante, toujours le jour de la Saint-Jean, elle se produit devant 350 000 spectateurs au Vieux Port de Montréal, habillée en Jeanne d'Arc. Le peuple québécois l'adore. L'évolution constante de son travail et de ses spectacles sur scène a fait d'elle une artiste universellement appréciée tant dans la Belle Province qu'en France. Tout en continuant à travailler avec Luc Plamondon, Diane Dufresne fait appel à de nouveaux auteurs Angelo Rinaldi, Christian Saint-Roch et Germain Gauthier qui, en 82, écrivent les paroles d'un des plus grands succès de la chanteuse, "Oxygène", sur l'album "Turbulences". Sur ce même disque, elle reprend également "Suicide" de Serge Gainsbourg. Rose En 84, Diane Dufresne met en scène l'un de ses plus célèbres spectacles, "Magic Rose", qui, comme son nom l'indique, met en scène la couleur rose. Pour l'enregistrement de l'album live du même nom au Stade olympique le 16 août 1984, public et chanteuse sont entièrement vêtus de rose. Devant 46 000 personnes, Dufresne et les artistes invités Jacques Higelin et le groupe américain Manhattan Transfer offrent un spectacle dont le Québec se souvient encore aujourd'hui. Comme si "Magic Rose" ne suffisait pas pour une année, en novembre, elle présente un autre spectacle, "Dioxine de Carbone", écrit par Plamondon et Rinaldi, et mis en scène par Hans-Peter Cloos, au Cirque d'Hiver à Paris. En 86, vivant désormais à Paris et à Montréal, elle présente "Top Secret", un spectacle très théâtral considéré par certains comme son plus original. Avec "Symphonique n'roll", elle s'ouvre à une toute nouvelle dimension musicale, en parfaite adéquation avec ses goûts théâtraux. Elle est invitée à faire ce spectacle par l'Orchestre Symphonique de Québec, avec lequel elle effectue une tournée mondiale qui passe par le Palais Garnier à Paris en 91, une salle exceptionnelle pour une pièce non classique. Distance À l'exception de la tournée mondiale, qui l'emmène au Japon, Diane Dufresne commence à prendre ses distances avec son métier. En 1990, elle se produit pour un soir en banlieue parisienne avec les artistes québécois Claude Dubois et Michel Rivard et le Français Georges Moustaki. En 1993, Diane Dufresne s'essaie à la chanson en choisissant les thèmes qui l'obsèdent depuis toujours : l'argent, l'environnement et le malheur. "Détournement majeur", album à dominante rock, est écrit lors d'un séjour de six mois à New York financé par une bourse du gouvernement. Le public du Forum de Montréal puis de l'Olympia à Paris, du 14 au 19 décembre, applaudit une interprète de presque cinquante ans, devenue plus tempérée mais qui n'a rien perdu de son imagination décalée. Il faut attendre 1997 pour découvrir l'album suivant de Diane Dufresne, "Comme un parfum de confession", plus intime et plus sobre que les précédents, avec plusieurs titres écrits et interprétés par le pianiste classique Alexis Weissenberg. La chanteuse qui a tout fait, tout donné sur scène, présente un nouveau spectacle à Paris en janvier 1998, dans l'austère mais très beau théâtre des Bouffes du Nord. A l'opposé de ses tubes d'antan, son nouveau répertoire est à l'image du titre du spectacle, "Réservé". Soutenue par une section de cordes et un piano, la chanteuse joue à nouveau son rôle favori, celui de la star blasée, avec plusieurs chansons dont "J'vieillis", écrite par Michel Jonasz. Le 10 août 1998, Diane Dufresne a donné une représentation mémorable au festival populaire en plein air de Ramatuelle (dans le sud de la France). Bienvenue au retour En avril 99, après avoir présenté son spectacle "Réservé" au Musée d'art contemporain de Montréal puis aux Bouffes Parisiens à Paris en 98, Diane Dufresne retravaille très légèrement son spectacle et le présente dans une petite salle québécoise, le Théâtre Petit Champlain. Le nouveau spectacle de Diane, intitulé cette fois-ci "Merci", reçoit un accueil chaleureux de la part du public québécois. En juin 99, Diane Dufresne est présente au festival de la Saint-Jean. Début août, elle est de retour sur scène pour la soirée d'ouverture des Francofolies de Montréal, où elle partage la scène avec Claude Dubois et Kevin Parent, deux autres vedettes québécoises. Pendant ce temps, Diane continue à consacrer une grande partie de son temps à sa carrière de peintre et, au cours de l'été 99, la chanteuse expose ses œuvres aux États-Unis, dans une galerie de la région de New York. En juillet 2001, la chanteuse se produit aux côtés de Robert Charlebois et Claude Dubois lors du 35e anniversaire du Festival d'été de Québec. Le public se réjouit de ce trio inspirant. Parallèlement, la star prépare une grande exposition de ses peintures dans le vieux Québec. Pendant les deux années suivantes, elle parcourt le pays. En mars 2003, elle débarque à Paris où elle fait salle comble les 14 et 15 mars. Les Français sont si enthousiastes à l'idée de retrouver la chanteuse québécoise que les billets sont vendus bien avant le spectacle. <a href="https://www.last.fm/music/Diane+Dufresne">Lire la suite sur Last.fm</a>.